Tensions au Proche-Orient : les États-Unis en quête de désescalade
À Beyrouth, au Liban, un millier de personnes ont rendu hommage jeudi 4 janvier à Saleh al-Arouri, le numéro 2 du Hamas tué mardi dans le sud de la capitale libanaise par une frappe imputée à Israël. Une mort qui a déclenché le courroux du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, allié du mouvement islamiste palestinien. Les tensions se sont également étendues en Iran, où 84 personnes sont décédées lors d’un attentat à la bombe commis à l’occasion d’une cérémonie d’hommage au général Qassem Soleimani, assassiné par les États-Unis en 2020.
Éviter un déplacement du conflit dans tout le Proche-Orient
Autant d’événements qui accroissent les risques d’un embrasement régional. Dans ce contexte, le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rend au Proche-Orient à partir de vendredi pour amorcer une désescalade du conflit israélo-palestinien et éviter une extension de la guerre. Il se déplacera dans l’État hébreu, en Cisjordanie et dans cinq autres pays arabes.
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