: Vidéo Bachar Al-Assad ne peut pas "être la solution du problème" syrien, lance Hollande
Le président français a précisé toutefois, lors de ses vœux au corps diplomatique jeudi, qu'"une transition politique en Syrie était nécessaire et qu'elle impliquait de n'écarter aucun acteur de la région et de parler à tous, y compris le régime".
François Hollande a souhaité, jeudi 12 janvier, des négociations impliquant "toutes les parties prenantes" du dossier syrien, "sous l'égide des Nations unies", lors des ultimes vœux au corps diplomatique de son quinquennat.
Le président français souhaite que les négociations de paix, prévues le 23 janvier à Astana (Kazakhstan), se tiennent "dans le cadre qui a été fixé dès 2012 à Genève. Les paramètres sont déjà posés. Il convient donc de rassembler les parties prenantes, toutes les parties prenantes, sauf les groupes fondamentalistes et extrémistes, et d'agir dans le cadre de Genève".
"Nous devons impliquer tous les acteurs de la région"
François Hollande a aussi répété que le président syrien Bachar Al-Assad "ne pouvait être la solution du problème". "Mais j'ai toujours affirmé qu'une transition politique en Syrie était nécessaire et qu'elle impliquait de n'écarter aucun acteur de la région et de parler à tous, y compris le régime", a-t-il ajouté.
"Nous devons impliquer tous les acteurs de la région, et je n'en écarte aucun", a précisé le chef de l'Etat en référence notamment à l'Iran, autre allié de poids du régime de Damas. La réunion d'Astana doit constituer un préalable à des négociations de paix à Genève, que l'émissaire de l'ONU a fixées au 8 février.
Un message adressé à Donald Trump
François Hollande a également envoyé un message au président élu américain, Donald Trump, sans citer une seule fois son nom : "La France sera toujours pour les Etats-Unis, un allié fiable, mais, je veux également le préciser, autonome dans ses choix."
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