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L'armée et les forces de sécurité syriennes ont lancé lundi une opération à Hama, dans le nord-ouest

"Plus de 30 véhicules militaires et de la sécurité ont fait une incursion (...) et des tirs nourris étaient entendus dans la ville", selon un militant des droits de l'homme cité par l'AFP.Dimanche, l'armée avait mené des opérations dans plusieurs villes du nord-ouest, tuant des civils dans la zone de Hama et dans la province voisine d'Idlib.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Image YouTube d'un véhicule des forces de sécurité syriennes à Khaldiya, dans la province de Homs (AFP / YouTube)

"Plus de 30 véhicules militaires et de la sécurité ont fait une incursion (...) et des tirs nourris étaient entendus dans la ville", selon un militant des droits de l'homme cité par l'AFP.

Dimanche, l'armée avait mené des opérations dans plusieurs villes du nord-ouest, tuant des civils dans la zone de Hama et dans la province voisine d'Idlib.

Les interventions militaires et les arrestations se sont multipliées depuis la démission du procureur de Hama la semaine dernière. Les autorités soupçonnent Adnan Bakkour de se cacher dans la campagne, selon les opposants.

Des perquisitions systématiques ont été menées dans les villages autour de Kfar Banouza, la ville natale du magistrat, où de nombreuses personnes ont été arrêtées.

Dans une déclaration postée sur YouTube, Adnan Bakkour explique avoir démissionné après l'exécution sommaire de 72 opposants et militants détenus à la maison d'arrêt de Hama, à la veille d'un assaut militaire contre la ville le 31 juillet.

Le magistrat précise que 420 autres personnes ont été tuées par les forces de sécurité et enterrées dans des jardins publics.

Les régions du nord-ouest de la Syrie sont le théâtre de manifestations et d'interventions militaires quotidiennes, notamment dans les villes de Homs, Hama et Idlib.

Le soulèvement, qui a commencé à la mi-mars, ne faiblit pas, malgré la répression violente du régime de Bachar al-Asad.

Selon l'Onu, 2200 Syriens ont été tués depuis le début des manifestations, en majorité des civils. Selon les opposants, plus de 10.000 personnes ont été arrêtées.

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