La bataille (nuit de samedi à dimanche), à Benghazi, a fait 15 morts, 4 parmi les rebelles et 11 au sein du groupe
La bataille a duré plusieurs heures car le groupe, qui est soupçonné d'être derrière l'assassinat du général Younès, était lourdement armé.
Plusieurs prisonniers évadés se trouvaient dans ce groupe installé dans une fabrique de plaques d'immatriculations. Selon les rebelles, ils avaient l'intention de commettre des attentats à Benghazi.
Le hangar de la fabrique abritait sept pick-up armés de mitrailleuses, ainsi qu'une grande quantité d'explosifs.
M. Chammam a fait état d'une vingtaine de blessés au sein du groupe armé.
Mais selon des sources médicales, 11 pro-Kadhafi ont succombé, et 46 rebelles ont été blessés, dont quatre très grièvement.
Le raid a été conduit après que le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, eut ordonné samedi soir à toutes les milices de déposer les armes ou de se rallier.
"Le temps est venu de dissoudre ces brigades. Quiconque refusera d'appliquer ce décret sera jugé", avait indiqué le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, lors d'une conférence de presse.
Pour l'instant, l'identité de ceux qui ont tués le général Younès, le chef militaire de la CNT n'est pas connue. Le Colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire des rebelles a déclaré: "Quand toute la vérité sera faite, elle sera annoncée au peuple et au monde entier".
Progression des rebelles vers l'Ouest
Sur le terrain, les insurgés ont pris dimanche matin le petit village de Joch, au pied des montagnes du djebel Nefoussa, dans l'Ouest libyen, selon des journalistes de l'AFP sur place.
"Nous avons pris Joch ce matin et nous nous dirigeons vers l'ouest. Nous combattons désormais pour prendre Tiji", une localité voisine, a déclaré à l'AFP Juma Brahim, porte-parole militaire de la rébellion dans le djebel Nefoussa.
Au sud de Benghazi, les rebelles ont annoncé avoir repoussé une attaque des forces pro-Kadhafi sur la ville de Jalo.
Sur le plan diplomatique, le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a déclaré que le régime du colonel Kadhafi était en contact avec des membres du CNT.
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