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Les rebelles ont ordonné samedi à toutes les milices de se dissoudre et de rallier au Conseil national de transition

"Le temps est venu de dissoudre ces brigades. Quiconque refuserad'appliquer ce décret sera jugé", a indiqué le président du CNT Moustapha Abdeljalil.La décision a été prise après l'assassinat du général Abdel Fatah Younès, un pilier du régime du colonel Mouammar Kadhafi devenu leur chef d'Etat major.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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M.Abdeljalil, président de la CNT, lors d'une conférence de presse, à Benghazi, le 30 juillet 2011 (AFP/GIANLUIGI GUERCIA)

"Le temps est venu de dissoudre ces brigades. Quiconque refusera
d'appliquer ce décret sera jugé", a indiqué le président du CNT Moustapha Abdeljalil.

La décision a été prise après l'assassinat du général Abdel Fatah Younès, un pilier du régime du colonel Mouammar Kadhafi devenu leur chef d'Etat major.

Le général Younès a été abattu jeudi par un groupe d'hommes armés après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire sur des questions militaires à Benghazi (est), le fief des insurgés, a indiqué M. Abdeljalil jeudi soir.

Un autre membre du CNT, Ali Tarhuni, a indiqué samedi que ceux qui ont attaqué le général Younès étaient des membres de la brigade Jarah Ibn al-Obeïdi.

M. Tarhuni a ajouté que les milices de Benghazi avaient le choix entre trois alternatives: rejoindre les forces armées rebelles sur le front, rejoindre les services de sécurité dans la ville, ou déposer les armes.

Les médias ont été vivement critiqués par les rebelles en raison du traitement de l'assassinat de général Younès.

"Des informations irresponsables ont été publiées. C'est inacceptable", a lancé Mahmoud Chammam, porte-parole du CNT.
M. Chammam faisait allusion à des informations, notamment de la télévision Libya Al-Hurra (Libye libre), qui indiquaient que le groupe rebelle "17-février" était derrière l'assassinat du général Younès.

M. Abdeljalil a démenti samedi toute implication de la brigade du "17-février".

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