Carlos Ghosn choisira lui-même les journalistes accrédités pour sa conférence de presse à Beyrouth
Cette intervention est préparée par l'agence Image 7 d'Anne Méaux, figure extrêmement connue dans le monde de la communication.
Après sa fuite rocambolesque au Liban survenue lundi 30 décembre, Carlos Ghosn va lancer une contre-offensive dans les médias à l'occasion d'une conférence de presse à Beyrouth. L'agence Image 7, dirigée par Anne Méaux, sera en charge de préparer cette intervention très attendue. L'un des avocats libanais de l'homme d'affaires a annoncé que cette prise de parole aurait lieu le 8 janvier prochain. Cette date, en revanche, n'est pas encore confirmée par la société de communication, sollicitée par franceinfo.
Pour l'heure, la société Image 7 recueille de nombreuses demandes d'accréditation du monde entier, mais n'est pas en mesure de communiquer un chiffre. Les demandes seront triées sur le volet : c'est en effet Carlos Ghosn lui-même qui aura le dernier mot sur le choix des professionnels qui assisteront à sa prise de parole. "Nous lui soumettons toutes les demandes que nous recevons et c'est lui qui accédera à ces demandes", confirme une porte-parole d'Image 7 à franceinfo. Le nombre total de journalistes dépendra également des capacités d'accueil du lieu retenu pour la conférence.
"Il ne pouvait pas préparer sa défense correctement"
L'agence de communication travaille avec Carlos Ghosn depuis déjà plus d'un an, mais elle assure ne pas avoir été avertie en amont par son client de son intention de quitter le Japon. En attendant la conférence de presse, Image 7 ne souhaite pas livrer d'élements sur les activités actuelles de son client. "Carlos Ghosn reçoit ses amis, il a dîné avec ses copains, il est chez lui bien entouré par tous ceux qu'il affectionne et par tous ceux qui ne l'ont jamais lâché et qui ont été à ses côtés", affirme pour sa part le journaliste libanais Ricardo Karam, qui a pu rendre visite à l'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan.
Par ailleurs, Image 7 dément à son tour une supposée fuite de Carlos Ghosn dans la caisse d'un instrument de musique, comme l'affirme un média libanais : "Cette information n'est pas juste". Et l'agence de communication souhaite enfin livrer quelques précisions sur la déclaration initiale de Carlos Ghosn. "Quand il dit qu'il n'a pas fui la justice, il faut comprendre qu'il va se battre pour prouver son innocence qu'il clame depuis le début de l'affaire, résume une porte-parole à franceinfo. Et quand il dit qu'il s'est libéré d'une injustice, il veut dire qu'il ne pouvait pas, dans les conditions qui lui étaient imposées, préparer sa défense correctement."
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