Carlos Ghosn : les zones d'ombre de son évasion
De nombreuses zones d'ombre et des questions demeurent sur l'évasion de Carlos Ghosn. Avait-il des complices pour organiser sa fuite ?
Les circonstances de son départ rocambolesque intriguent le monde entier. À quelle surveillance a-t-il échappé ? Scruté lors de ses moindres faits et gestes, lors de chacune de ses sorties de prison, l'ancien PDG de Renault-Nissan était parfois suivi par plusieurs policiers.
Il a voyagé sans ses trois passeports
Sa résidence était sous surveillance, une surveillance visiblement défaillante selon un journaliste, Philippe Riès qui l'a côtoyé récemment. "J'imagine que la surveillance, illégale d'ailleurs, qu'ils exerçaient sur Carlos Ghosn, a été défaillante", confie-t-il. Concernant son trajet, la seule certitude est qu'il est arrivé à Beyrouth (Liban) en toute légalité selon les autorités libanaises. Pourtant il a voyagé sans ses trois passeports : français, brésilien et libanais, tous restés en la possession de son avocat. Les médias japonais évoquent la possibilité d'une fausse identité. Son jet aurait pu avoir fait escale en Turquie, avant d'arriver au Liban.
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