Tirs lors d'une manifestation au Liban : la France appelle à "l'apaisement" et se dit "vivement préoccupée"
Ces tirs dans une manifestation contre le juge chargé de l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth ont fait six morts et une trentaine de blessés jeudi, selon le ministre de l'Intérieur et la Croix-rouge libanaise.
Paris réagit face aux tirs qui ont eu lieu lors d'une manifestation à Beyrouth (Liban), jeudi 14 octobre. La France appelle à "l'apaisement", après ces tirs dans une manifestation contre le juge chargé de l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth, qui ont fait six morts et une trentaine de blessés, selon le ministre de l'Intérieur et la Croix-rouge libanaise.
"La France marque sa vive préoccupation au regard des récentes entraves au bon déroulement de l'enquête relative à l'explosion survenue dans le port de Beyrouth le 4 août 2020, et des violences survenues dans ce contexte. Elle appelle chacun à l'apaisement", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Paris réitère la nécessité, pour la justice libanaise, de "pouvoir travailler de manière indépendante et impartiale".
Des tirs et explosions près du Palais de justice
Jeudi après-midi, des tirs nourris et des explosions résonnaient non loin du Palais de justice de Beyrouth, devant lequel s'étaient massés des centaines de manifestants vêtus de noir. Des correspondants de l'AFP ont vu des hommes portant des armes légères ou moyennes.
Des ambulances, sirènes hurlantes, ont afflué pour évacuer les victimes dans les rues désertées, les habitants s'étant réfugiés dans leurs appartements.
Les chars de l'armée se sont déployés dans le quartier, en bouclant les accès, et la troupe a prévenu qu'elle tirerait à bout portant sur toute personne qui ouvrirait le feu.
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