La lutte continue au Liban malgré la démission de Saad Hariri
Le jour d'après au Liban.
L'incertitude la plus totale demeure après l'annonce de la démission du premier ministre Saad Hariri.
Le président Aoun doit y répondre en principe ce mercredi.
Mais pour les manifestants la révolution n'est pas terminée.
Les slogans appellent à se débarrasser de l'ensemble de la classe politique libanaise.
Malgré la démission du premier ministre, ces manifestants maintiennent la pression.
Beaucoup sont descendus dans les rues pour célébrer leur victoire mais aussi pour exiger le départ de tout le gouvernement.
« Nous avons gagné une bataille, si on veut » admet un manifestant, « mais nous avons besoin de changement. » Ca n’est pas encore suffisant selon lui : « nous avons commencé avec le gouvernement, et maintenant le plus gros changement, ça sera avec l'ensemble des institutions ».
Le premier ministre Saad Hariri a fini par céder à la pression de la rue dont il a dit avoir entendu la colère lors de l'annonce de sa démission, au treizième jour du soulèvement populaire. « Les portefeuilles gouvernementaux vont et viennent, ce qui est important c'est la dignité et la sécurité du pays »a-t-il affirmé.
Le Hezbollah n'a toujours pas réagi au départ du premier ministre.
Selon la presse libanaise Saad Hariri pourrait se servir de ce coup de force pour mieux revenir et former un cabinet de technocrates.
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