Liban : des oligarques à la tête du pays
Pour beaucoup, le Liban est dirigé par un système politique clientéliste et cela depuis des décennies. Une poignée d'hommes au sommet de l'Etat soupçonnés de s'être enrichis en confisquant le pouvoir.
Ils sont dans le viseur des manifestants au Liban : ces oligarques, du président de la République aux hommes d'affaires, qui, chacun à la tête de sa propre communauté, profitent du système politique libanais. Parmi eux, un homme Nabih Berri, chiite. Il dirige le Parlement depuis 27 ans. Millionnaire, il est accusé de corruption par les manifestants. Il aurait la mainmise sur plusieurs institutions comme la sécurité sociale.
Des hommes de main
Nabih Berri utiliserait le clientélisme pour étendre son influence selon un ancien ministre libanais, chiite lui aussi. "Si quelqu'un veut du travail, il demande à Nabih Berri. Qu'il soit docteur ou analphabète, il peut lui trouver un boulot dans une administration et il lui sera redevable. Dans une certaine mesure, ils sont tous corrompus", précise Mohsen Dalloul, ancien ministre de l'Agriculture. Selon les opposants de l'homme politique, il aurait des hommes de main.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.