Liban : le fragile équilibre des communautés
Le Hezbollah, le mouvement chiite libanais, a vu son influence croître ces dernières années au pays du Cèdre.
Épicentre du pouvoir libanais, la place de l'Etoile, à Beyrouth, est un parfait résumé du pays, avec sa dizaine d'églises et de mosquées qui cohabitent. "Des fois, on peut entendre les cloches et le minaret sonner en même temps, c'est une sorte de grande colocation", explique Alain Aoun, un député libanais. Au Liban, il existe 18 confessions reconnues par l'État et trois d'entre elles se partagent l'essentiel de la population : 40 % de chrétiens, 27 % de musulmans sunnites, 27 % de musulmans chiites.
Parité religieuse
La Constitution libanaise les fait coexister de façon stricte ; le président est toujours chrétien, le Premier ministre toujours sunnite et le chef de l'Assemblée toujours chiite. Cette volonté d'équilibre existe aussi au Parlement libanais où prévaut la règle de la parité religieuse. Il y a donc 64 députés musulmans et 64 députés chrétiens.
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