Mossoul : inquiétude pour les civils pris au piège au cœur des combats
Après l'euphorie de l'entrée des premiers soldats irakiens dans Mossoul, c'est désormais l'inquiétude pour le sort des civils. Un million d'hommes, de femmes et d'enfants pris au piège des combats. Les ONG redoutent qu'ils ne deviennent des boucliers humains.
Drapeau blanc à la main, des dizaines de civils quittent le quartier de Gogjali à l'est de Mossoul en Irak. Des familles entières, dont de nombreux enfants, qui fuient les combats. Des femmes entièrement voilées de noir et des hommes portant une longue barbe. Depuis hier, mardi 1er novembre, les forces spéciales irakiennes ont repris une partie de ce quartier au groupe État islamique, mais les combats continuent contre les jihadistes encore présents dans certains secteurs.
L'assaut final contre Mossoul bientôt lancé
En signe de victoire, des soldats exhibent comme un trophée la bannière de Daech. Dans Gogjali, les habitants sortent dans la rue pour accueillir leurs libérateurs et des hommes se rasent en public cette barbe que les jihadistes les obligeaient à laisser pousser. L'assaut final contre Mossoul pourrait être lancé dans les heures qui viennent avec un risque majeur pour les civils pris au piège à l'intérieur de la ville et qui pourraient bien servir de boucliers humains pour les 3 000 à 5 000 jihadistes prêts à se défendre par tous les moyens.
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