De plus en plus d'architectes valorisent les toits des immeubles pour construire de nouveaux logements dans les villes ou les terrains sont rares et chers.
C'est un immeuble de bureau pas tout à fait comme les autres, à Boulogne-Billancourt. Posé sur son toit, quatre cubes de verres et de bois blanc, quatre maisons dans le ciel. Tout en transparence avec leur garde-corps en verre et leur pluie de lumière, ces maisons offrent une surface de 90m². Trois chambres, deux salles de bains et un impératif pour l'architecte : optimiser. "Sur un toit-terrasse, la surface est très précieuse parce qu'il n'y en a pas beaucoup. Ça coûte cher de construire sur un toit, beaucoup plus qu'à terre donc on essaye d'optimiser au maximum le m²", explique Vincent Eschalier, architecte.
Un travail préparatoire important
Affichées au prix de 1,3 million d'euros chacune, et situées en plein coeur de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), ces maisons ont été vendues en moins d'une semaine. Mais les surévaluations nécessitent un travail préparatoire important et ne peuvent pas se faire n'importe où. "Ce sont des opérations extrêmement complexes parce que la lourdeur des travaux nécessite que le bâtiment soit vide. Ensuite, il faut renforcer la structure du bâtiment, renforcer les fondations, recréer une structure de transfert et venir ensuite poser des maisons en bois construites en usine", souligne Vincent D'Halluin, promoteur.
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