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Iran : les négociations sur le nucléaire reprennent, Téhéran est "déterminé" à trouver un accord

Après cinq mois de pause, les négociateurs sur le nucléaire iranien se sont retrouvés lundi à Vienne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le premier jour des négociations sur le nucléaire iranien, qui ont débuté sous la présidence d'Enrique Mora, secrétaire général adjoint du service diplomatique de l'UE, à Vienne (Autriche), le 29 novembre 2021.  (EU VIENNA DELEGATION/HANDOUT / ANADOLU AGENCY / AFP)

Retour à la table des discussions. Après cinq mois de pause, les négociateurs sur le nucléaire iranien se sont retrouvés lundi 29 novembre à Vienne (Autriche). "La délégation de la République islamique d'Iran est à Vienne avec la ferme détermination de parvenir à un accord", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh. La réunion a débuté à 15 heures, heure française, à l'endroit même où avait été conclu l'accord international de 2015.

En juin dernier, les différentes parties s'étaient quittées sur une note positive, mais l'arrivée au pouvoir en Iran du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi avait changé la donne. Pendant des mois, la nouvelle équipe dirigeante a ignoré l'appel des Occidentaux à revenir autour de la table, tout en poursuivant la montée en puissance du programme nucléaire. Téhéran insiste désormais sur "la levée de toutes les sanctions, d'une manière garantie et vérifiable". L'Union européenne a, de son côté, jugé "crucial de reprendre là où nous en étions restés et d'œuvrer à remettre l'accord sur les rails dès que possible".

Le retour des Etats-Unis dans l'accord de 2015 espéré

Face à une délégation iranienne pour ce septième round depuis le début des pourparlers en avril, ont pris place les diplomates des autres Etats impliqués (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Russie et Chine), tandis que les Etats-Unis de Joe Biden participent de manière indirecte. Avant sa venue en Autriche, l'émissaire américain Rob Malley avait jugé que les récents actes iraniens n'étaient "pas de bon augure". Et d'ajouter : "s'ils traînent des pieds (...), alors, bien entendu, nous ne serions pas prêts à rester les bras croisés".

Depuis Paris, Emmanuel Macron a de nouveau appelé l'Iran à s'engager "de façon constructive" dans ces négociations. L'objectif "était de voir l'Iran revenir au plein respect de l'ensemble de ses engagements au titre du JCPOA et que les Etats-Unis reviennent à l'accord", a précisé l'Elysée, en utilisant l'acronyme anglais de l'accord nucléaire signé en 2015 et que les Etats-Unis ont quitté en 2018.

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