Nucléaire iranien : les Occidentaux préoccupés
Donald Trump et Emmanuel Macron se sont entretenus sur ce dossier brûlant par téléphone, lundi 8 juillet dans la soirée. Le conseiller diplomatique du président français doit se rendre à Téhéran.
Pas de répit entre les deux pays. L'Iran et les États-Unis se livrent à une surenchère diplomatique. Lundi 8 juillet à Washington, le vice-président Mike Pence n'y est pas allé par quatre chemins : "L'Iran ne doit pas confondre la retenue américaine avec un manque de détermination". Une réponse sans équivoque aux menaces proférées un peu plus tôt dans la journée, à 10 000 km de là : "On pourrait aller jusqu'à 20% d'enrichissement, voire plus. C'est une option", lâchait Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'organisation iranienne de l'énergie atomique.
Amorcer le dialogue
Depuis lundi, l'Iran ne respecte plus l'Accord de Vienne de 2015. La pression est maintenant sur les épaules des Européens, Emmanuel Macron en première ligne. Le président français s'est entretenu lundi soir avec Donald Trump et envoie mardi en Iran son émissaire, Emmanuel Bonne, pour œuvrer à la désescalade. Deux jours de visite pour tenter d'amorcer un dialogue entre Washington et Téhéran d'ici au lundi 15 juillet.
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