Après la Syrie et l'Est de l'Ukraine, Air France et KLM ne survolent plus l'Irak
Les compagnies aériennes ne survolent plus le pays, en proie à des combats sanglants, pour éviter une catastrophe similaire à celle qui a conduit au crash d'un avion dans l'Est de l'Ukraine.
La crainte d'une destruction similaire à celle de l'avion de la Malaysia Airlines au-dessus de l'Ukraine pousse les compagnies à agir. Air France et KLM ne survolent plus du tout l'Irak pour des raisons de sécurité, selon une porte-parole de la compagnie, mardi 29 juillet. "La sécurité de nos passagers et de nos équipages est notre priorité absolue. Nous avons donc arrêté le survol de l'Irak et ce, depuis vendredi", a expliqué cette porte-parole du groupe franco-néerlandais Air France-KLM, numéro 2 européen.
Outre l'Irak et la Libye, Air France ne survole pas la Crimée et l'Est de l'Ukraine ainsi que la Syrie et le Yémen. "Le non-survol de ce pays [l'Irak] se traduit, pour nos passagers, par un temps de vol additionnel de 5 à 10 minutes et, pour la compagnie, par un surcoût carburant", précise un porte-parole de la direction générale des opérations aériennes au sein de la compagnie. Cette décision relève de la seule initiative d'Air France, puisqu'"il n'y a aucune recommandation internationale interdisant le survol de l'Irak".
Eric Prévot rappelle que le non-survol d'un pays peut être recommandé par l'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale) ou les autorités nationales (telles que la Direction générale de l'aviation civile en France) ou supranationales comme l'AESA (Agence européenne de sécurité aérienne). Les Etats souverains peuvent également interdire le survol de leur territoire, comme l'a fait la Libye. Enfin, outre les compagnies, le commandant de bord peut décider de ne pas survoler un pays s'il estime que les conditions de sécurité optimales ne sont pas réunies.
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