: Vidéo Laurent Wauquiez : "Les jihadistes français en Irak et en Syrie ne doivent pas revenir en France"
Francis Letellier reçoit ce dimanche 12 novembre Laurent Wauquiez, candidat favori à la présidence des Républicains. Deux ans après les attentats du Bataclan, il revient sur le sort des jihadistes français partis rejoindre Daech, et sur les mesures du gouvernement contre le terrorisme.
Laurent Wauquiez est l'invité de "Dimanche en politique" le 12 novembre, où il est interrogé sur l'actualité par Francis Letellier. Questionné dans un premier temps sur les mesures prises contre le terrorisme par le gouvernement Philippe, il se montre particulièrement critique.
"Pas de jihadistes dans la nature !"
"Toutes les leçons n'ont pas été tirées après le Bataclan, je le crains. Je pense qu'on a baissé le niveau de protection des Français. Quand le gouvernement a fait le choix de sortir de l'état d'urgence, il a baissé le niveau de protection", explique Laurent Wauquiez. Ceci est particulièrement vrai, selon lui, depuis que la loi anti-terroriste a remplacé l'état d'urgence instauré après les attaques du 13 novembre 2015. Il donne l'exemple de la fouille des véhicules sans autorisation du conducteur, qui n'est plus possible avec la nouvelle loi. "De même, insiste-t-il, la nouvelle loi ne permet plus que des perquisitions judiciaires, et non des perquisitions administratives."
Refus du "cas par cas"
Puis, le candidat à la présidence des Républicains répond à Francis Letellier sur l'éventuel retour en France des jihadistes français partis en Irak et en Syrie combattre auprès de Daech. Emmanuel Macron a parlé de dossiers étudiés "au cas par cas". Laurent Wauquiez, lui, "n'en veut pas" : "Ce que je demande, c'est de la fermeté, et rien que de la fermeté. Au moment où nous parlons, il y a 110 jihadistes sur le sol français, en liberté. Je demande à ce qu'ils soient tous mis en prison pour association de malfaiteurs."
Pour Laurent Wauquiez, "ceux qui sont en Irak et en Syrie ne doivent pas revenir". Et il insiste : "Il faut que nous ayons le courage de mettre sur la table la déchéance de nationalité, François Hollande là-dessus avait raison. A l'époque, c'est Emmanuel Macron qui a planté de poignard de la trahison sur ce dossier."
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