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Yémen : le président rejette le plan de paix proposé par l'ONU pour mettre fin à la guerre civile

Le Yémen est déchiré par une guerre civile qui oppose les rebelles Houthis alliés aux partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh aux forces gouvernementales loyales à Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenues par une coalition arabe menée par l'Arabie saoudite.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, lors d'un déplacement à Doha (Qatar), le 21 mai 2016. (KARIM JAAFAR / AFP)

La fin de la guerre civile au Yémen n'est pas pour demain. Le président Abd Rabbo Mansour Hadi a rejeté un plan de paix proposé par l'ONU pour mettre fin au conflit qui fait rage dans son pays, annonce une source présidentielle à l'AFP, samedi 29 octobre.

Les détails de ce plan de paix n'ont pas été rendus publics mais, selon des sources proches du dossier, il prévoyait de nommer un nouveau vice-président après le retrait des rebelles de la capitale, Sanaa, et d'autres villes ainsi que la remise des armes lourdes à une tierce partie. Le président transmettrait alors le pouvoir au vice-président qui nommerait un nouveau Premier ministre, chargé de former un gouvernement dans lequel le nord et le sud du Yémen auraient une représentation égale.

Déjà au moins trois millions de déplacés

Ce plan "ne fait qu'ouvrir la porte à davantage de souffrance et de guerre et n'est pas un plan de paix", réagit Abd Rabbo Mansour Hadi, cité par l'agence gouvernementale Sabanew.net. "[Il] récompense les putschistes et punit le peuple yéménite et la légitimité."

Le Yémen est déchiré par une guerre civile qui oppose les rebelles Houthis, alliés aux partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, aux forces gouvernementales loyales à Abd Rabbo Mansour Hadi, le président soutenu par une coalition arabe menée par l'Arabie saoudite. Le conflit, qui a généré une grave crise humanitaire, a fait près de 7 000 morts et déplacé au moins trois millions de Yéménites.

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