Retrait des troupes françaises d'Afghanistan : la mise au point de Paris à Washington
Malgré les déclarations vendredi de Nicolas Sarkozy après la mort de quatre soldats français en Afghanistan, Hillary Clinton a, par deux fois, déclaré que les deux pays étaient d'accord pour "travailler ensemble" . Déclarations renforcées par un communiqué du Département d'État américain qui assurait hier qu'à la suite d'un entretien téléphonique, les États-Unis et la France étaient "tombés d'accord" sur la poursuite d'une action commune.
L'information a semblé prendre de court Paris qui rappelle que la question d'un retrait des 3.600 militaires français est du seul ressort de Nicolas Sarkozy.
Ainsi selon le comuniqué du Quai d'Orsay: "M. Juppé a informé Mme Clinton des décisions prises par le président de la République le 20 janvier: suspension des opérations de formation et d'appui à
l'armée nationale afghane, envoi du ministre de la Défense et du chef
d'état-major des Armées en Afghanistan afin de faire la lumière sur les
circonstances de cet attentat et de s'en entretenir avec les autorités
afghanes. Au vu de leur rapport, le président de la République tirera toutes les conséquences de l'attentat perpétré contre nos forces par un membre de l'armée nationale afghane".
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