Avion abattu : la Russie annonce des sanctions économiques contre la Turquie
Un avion russe a été abattu par la Turquie, mercredi, au motif qu'il était entré dans son espace aérien, provoquant la fureur de Moscou.
Après trois jours de tensions diplomatiques entre Moscou et Ankara, au sujet du crash d'un avion russe abattu par la Turquie, Vladimir Poutine signé un décrent adoptant des mesures de rétorsion économique contre les Turcs, samedi 28 novembre. Un texte qui fait suite à un ensemble de représailles anti-turques ces derniers jours.
Restrictions sur l'emploi des Turcs en Russie et sur les vols entre les deux pays
Les employeurs russes n'auront plus le droit d'embaucher des travailleurs turcs. Des restrictions seront mises en place sur l'importation de certains produits turcs. Les vols charters entre la Russie et la Turquie seront désormais interdits, et les voyageurs turcs auront besoin d'un visa pour entre en Russie. Cette dernière mesure avait déjà été annnoncée par le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, vendredi. Des mesures "visant à assurer la sécurité nationale et celle des citoyens russes", selon le Kremlin.
Le président russe Vladimir Poutine, lui, boude son homologue turc Recep Tayyip Erdorgan, refusant de le rencontrer ou de lui répondre par téléphone. Mercredi, des centaines de personnes s'en étaient pris à l'ambassade de Turquie à Moscou.
La Turquie affirme avoir abattu le bombardier russe, mercredi, car celui-ci était entré dans son espace aérien, et que ses pilotes avaient été avertis. L'un d'eux a été tué après s'être parachuté en Syrie. Un homme présenté comme le second pilote a, lui, expliqué à la télévision russe qu'il n'avait pas été averti par les Turcs.
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