Offensive en Syrie : les autorités affirment qu'un cordon "très solide" protège Damas, les rebelles disent avoir commencé à encercler la capitale

La présidence syrienne a également démenti des informations selon lesquelles le président Bachar al-Assad aurait fui le pays face à l'offensive fulgurante menée par des groupes rebelles.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des groupes rebelles avancent à Homs, en Syrie, le 6 décembre 2024. (IZETTIN KASIM / ANADOLU / AFP)

Les autorités syriennes ont affirmé, samedi 7 décembre, qu'un cordon de sécurité "très solide" était en place autour de Damas, après l'annonce par les rebelles qu'ils avaient commencé à encercler la capitale. La présidence syrienne a également démenti des informations selon lesquelles le président Bachar al-Assad aurait fui le pays face à l'offensive fulgurante menée par des groupes rebelles, disant qu'il exerçait ses "fonctions" depuis Damas.

Des forces rebelles arrivées du sud ont déclaré être à moins de 20 kilomètres de l'entrée sud de Damas, selon l'un de leurs chefs, Hassan Abdel Ghani. "Damas vous attend", a lancé le leader du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Ahmed al-Chareh, s'adressant aux rebelles. Vendredi, il avait déclaré à CNN que "le but de la révolution" était "de renverser le régime" syrien.

"Eviter un bain de sang"

L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé samedi à "éviter un bain de sang et à protéger les civils". Les violences ont fait au moins 826 morts dont une centaine de civils depuis le 27 novembre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie. Au moins 370 000 personnes ont été déplacées d'après l'ONU.

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