Plus de 120 civils tués en Syrie depuis le début de la trêve
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, recommande l'envoi d'une équipe élargie de 300 observateurs dans le pays. Pour le moment, ils ne sont qu'une trentaine.
Le décompte mortuaire se poursuit en Syrie : plus de 120 civils ont péri durant la semaine qui a suivi l'instauration d'un cessez-le-feu violé quotidiennement dans le pays, selon des chiffres communiqués jeudi 19 avril par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Selon ce dernier, des combats ont opposé soldats et rebelles dans plusieurs régions, en dépit de la présence des observateurs de l'ONU depuis dimanche.
Le chef de l'ONU, Ban Ki-moon, recommande malgré tout l'envoi d'une équipe élargie de 300 observateurs dans le pays, estimant qu'il y a "une chance de progrès" malgré une trêve "clairement incomplète". Actuellement, trente observateurs sont présents sur place.
Damas sous pression
Après avoir tergiversé, Damas a signé, jeudi, le protocole organisant le travail, et en particulier la liberté de mouvement, de ces observateurs chargés de surveiller la trêve. A Paris, une quinzaine de chefs de la diplomatie se sont réunis jeudi pour tenter de maintenir la pression sur Damas. Parmi eux, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui a déjà menacé Bachar Al-Assad de "nouvelles mesures" s'il "gâchait la dernière chance" que représente, selon elle, le plan de Kofi Annan.
Les Nations unies doivent désormais décider, dans les prochains jours, si les conditions permettent un élargissement progressif de la mission des observateurs. Des diplomates prévoient qu'une telle résolution pourrait être adoptée en début de semaine prochaine.
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