Syrie : accord à l'ONU sur une extension de six mois du mécanisme d'aide transfrontalier
Les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU se sont accordés pour prolonger le mécanisme qui a expiré dimanche soir. L'extension de six mois était réclamé par la Russie, alors que l'Occident réclamait un an.
Fumée blanche. Un accord a été trouvé lundi 11 juillet entre les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU pour prolonger de six mois le mécanisme d'aide humanitaire transfrontalière en Syrie, ont annoncé des sources diplomatiques. Ce mécanisme a expiré dimanche soir. Le délai de six mois était réclamé par la Russie face à l'Occident qui réclamait un an d'extension.
Un vote du Conseil de sécurité est attendu dans la soirée de lundi pour confirmer la prolongation du dispositif et prévoir son renouvellement en janvier pour à nouveau six mois sous condition de l'adoption d'une nouvelle résolution, ont précisé les diplomates. Le texte objet d'un consensus prévoit la reprise par l'ONU de l'utilisation du point de passage de Bab al-Hawa, situé à la frontière entre la Syrie et la Turquie.
Exposé sur les besoins humanitaires
Le projet de résolution rédigé par l'Irlande et la Norvège demande aussi un rapport spécial au secrétaire général de l'ONU sur les besoins humanitaires au plus tard le 10 décembre et exige de sa part un exposé régulier tous les deux mois sur l'application du dispositif transfrontalier et de celui qui prévoit l'acheminement d'une aide humanitaire à partir de Damas au travers des lignes de front.
"On va adopter notre projet avec une modification minime", a assuré l'ambassadeur russe adjoint à l'ONU, Dmitry Polyanskiy. La Russie avait mis son veto vendredi à un projet des Occidentaux, soutenu par le reste du Conseil de sécurité, prévoyant une extension du mécanisme transfrontalier d'un an. Pour être adopté, un texte doit recueillir au moins neuf voix sur quinze sans vote négatif d'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Royaume Uni, Russie, Chine).
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