Syrie : le bilan d'une frappe sur Damas attribuée à Israël grimpe à 12 morts
Une frappe aérienne imputée à Israël a tué 12 personnes, dont cinq conseillers des Gardiens de la Révolution iraniens, à Damas (Syrie) samedi 20 janvier, selon un nouveau bilan fourni dimanche par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Fin décembre, 19 combattants pro-Iran avaient été tués dans le sud de la Syrie, dans une série de bombardements attribués à Israël.
La frappe a ciblé et détruit un bâtiment de quatre étages en plein quartier de Mazzé, dans l'ouest de la capitale, où se tenait une "réunion de chefs pro-Iran", a indiqué l'ONG basée au Royaume-Uni, mais qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie.
Selon les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, cinq de leurs "conseillers militaires" et "des membres des forces syriennes" ont été tués dans l'attaque menée, selon eux, avec des "avions de combat".
Une longue série de frappes non revendiquées
D'après l'OSDH, le bilan des morts s'est alourdi de 10 à 12 morts après le retrait de deux corps des décombres : il s'agit de cinq conseillers iraniens et de sept combattants pro-iraniens dont quatre Syriens, deux Libanais et un Irakien.
Ces dernières semaines, Israël a été accusé d'avoir tué, lors d'opérations ciblées, un haut responsable iranien en Syrie et le numéro deux du Hamas au Liban, faisant craindre une extension de sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.
Depuis le début de la guerre en Syrie voisine en 2011, Israël y a mené des centaines de frappes aériennes, visant essentiellement les forces pro-Iran, dont le Hezbollah libanais, alliés du régime syrien, ainsi que l'armée syrienne.
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