Cet article date de plus de six ans.

Syrie : 4 000 rebelles et civils évacués de Douma, reprise par le régime

"Après minuit, 85 bus sont sortis de la Ghouta, transportant 4 000 personnes, des combattants et des civils", selon le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des cars transportant des habitants évacués de la ville de Douma (Syrie) arrivent à Alep, le 13 avril 2018. (HUSEYIN NASIR / ANADOLU AGENCY / AFP)

Des milliers de combattants et de civils ont quitté la ville syrienne de Douma, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 avril, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'ultime poche rebelle dans la Ghouta orientale a été reprise jeudi par le régime de Bachar Al-Assad"Après minuit, 85 bus sont sortis de la Ghouta, transportant 4 000 personnes, des combattants et des civils", a précisé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, précisant que le convoi était en route pour le territoire rebelle d'Al-Bab, dans le nord du pays. "Ces derniers jours, la majorité des combattants de Jaich al-Islam ["L'armée de l'islam", principal groupe insurgé de la ville] ont quitté Douma en quatre vagues successives."

Au lendemain de l'attaque chimique présumée du 7 avril, les rebelles de Jaich al-Islam, qui contrôlaient Douma, ont été contraints d'accepter un accord d'évacuation parrainé par la Russie, permettant au régime de reconquérir totalement la Ghouta, aux portes de Damas.

L'enquête sur l'attaque chimique débute samedi

Les évacuations se poursuivent alors que des experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), doivent entamer samedi leur enquête à Douma sur l'attaque chimique présumée du 7 avril. "L'opération d'évacuation devrait se terminer avant l'entrée à Douma des experts de l'OIAC", selon l'OSDH.

Douma est depuis plusieurs jours au centre des crispations internationales. Les puissances occidentales menacent de mener des frappes aériennes contre le régime de Bachar Al-Assad, en représailles à l'attaque au gaz présumée qui aurait fait des dizaines de morts dans la ville.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.