Un million de Syriens sont les otages de la guerre entre l'armée syrienne et les rebelles. Des villes entières sont isolées, coupées du monde. Les habitants n'ont plus accès à rien, comme à Alep.
La tragédie vécue par les habitants des quartiers rebelles d'Alep. Pas un jour sans bombardements ni victimes. La situation actuelle paraît désespérée. Jamais les bombardements menés par Damas et son allié russe n'ont été d'une telle intensité. Symbole de la puissance déployée, l'armée syrienne a repris dimanche des quartiers qu'elle avait perdu il y a quatre ans. Sous un déluge de feu, 250 000 civils vivent encore à Alep. Aucun convoi humanitaire ne peut entrer dans la ville alors que tout manque, nourriture et médicaments surtout.
Obama pessimiste
Les enfants comme les adultes, personne n'est épargné. Ils sont soumis, selon l'ONU, à une punition collective cruelle. Barack Obama a reconnu dimanche ne pas être très optimiste sur les perspectives en Syrie. Son mandat prend fin dans deux mois. Damas et Moscou veulent profiter de cette transition pour mieux écraser leur ennemi en Syrie.
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