: Vidéo Syrie : "Le jour d'après n'est pas prévu", avertit Borloo
Le député centriste juge impossible, pour l'instant, une intervention militaire, "sans preuves irréfutables" de l'usage d'armes chimiques et "sans une coalition très large".
C'est l'une des phrases qui a marqué le débat à l'Assemblée nationale sur le principe d'une intervention militaire en Syrie, mercredi 4 septembre. Elle est signée Jean-Louis Borloo. "Le jour d'après n'est pas prévu", a averti le chef de file des députés centristes de l'UDI.
Pour justifier son opposition à une action armée engageant la France, le député a repris l'argument de la légalité internationale. "Pour assurer la paix, il n'y a que le droit", a-t-il dit. "L'époque des expéditions punitives de quelques puissances relève d'une époque révolue", a-t-il asséné, ajoutant à l'attention du banc du gouvernement : "Vous nous proposez tout simplement de renier notre signature de la charte de l'ONU."
L'ancien ministre a certes reconnu le risque de prolifération nucléaire et d'utilisation d'armes chimiques en cas d'inaction, mais, comme son homologue de l'UMP, Christian Jacob, il a surtout invité le gouvernement à mesurer les conséquences possibles d'une action militaire sur les intérêts et les ressortissants français dans la région.
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