Royaume-Uni : des centaines de caméras sabotées à Londres, avant l'extension de la taxe pour véhicules polluants
La police de Londres (Royaume-Uni) a affirmé vendredi 18 août avoir recensé 288 infractions visant des caméras contrôlant notamment les véhicules polluants, dans le cadre de la Ultra low emission zone (zone à faibles émissions en français) (Ulez) et la taxe mise en place, depuis l'instauration du dispositif en 2019.
Ainsi, les conducteurs de voitures à essence généralement fabriquées avant 2006 (norme Euro 4) et de véhicules diesel généralement fabriqués avant 2015 (norme Euro 6) doivent ainsi débourser 12,50 livres (14,80 euros) par jour pour entrer dans la zone concernée, sous peine de payer une amende de 160 livres. Pour les camions et les cars, il faut payer 100 livres (116 euros) par jour. Les taxis sont exemptés.
Un homme recherché
Les caméras sont censées lire les plaques d'immatriculation pour vérifier que le véhicule est exempté ou que la taxe a bien été payée. Restreinte au centre de Londres à son introduction, considérablement élargie en 2021, la zone Ulez doit être étendue à tout le Grand Londres le 29 août.
Cette évolution, en pleine crise du coût de la vie au Royaume-Uni, est vivement critiquée par les riverains. En réaction, certains opposants s'en prennent aux caméras placées sur les routes, censées lire les plaques d'immatriculation pour vérifier que le véhicule est exempté ou que la taxe a bien été payée.
"Il s'agit clairement d'actes criminels inacceptables et nous avons une équipe d'agents qui enquêtent et identifient les responsables", a déclaré Owain Richards, de la Metropolitan Police. La police a aussi publié une photo d'un homme qu'elle cherche à retrouver pour quatre infractions commises dans le nord-ouest de Londres le 17 juin.
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