Ce que l'on sait de l'attaque à la voiture contre le Parlement britannique
Un véhicule a foncé contre les barrières de sécurité devant le Parlement à Londres, mardi 14 août, faisant plusieurs blessés. Le conducteur a été pris en charge par la police antiterroriste.
Le centre de Londres est à nouveau en alerte, mardi 14 août, après qu'une voiture a foncé sur les barrières de sécurité devant le Parlement, faisant plusieurs blessés sur son passage. Franceinfo fait le point sur cet incident, que la police britannique considère comme "un acte terroriste".
Deux personnes ont été blessées
Il était 7h37 ce mardi à Londres quand une Ford Fiesta métallisée a percuté "des cyclistes et des piétons", avant de terminer sa course contre des barrières devant le Parlement, a fait savoir la police britannique. "Il n'a rien fait pour éviter les gens. Il a foncé tout droit", rapporte un témoin de la scène interrogé par France 3. Les chaînes de télévision ont diffusé les images de policiers pointant leurs armes en direction d'une voiture engagée sur une rampe d'accès au Parlement et arrêtée par une barrière de sécurité.
Breaking: Big armed police response to car which has cashed into Parliament barriers we are now being moved back pic.twitter.com/rYAqExq6rn
— Vincent McAviney (@VinnyMcAv) 14 août 2018
Au total, "deux personnes" ont été blessées, indiquent les secours londoniens dans un communiqué. Elles ont été "prises en charge sur place" avant d'être "transportées à l'hôpital", mais elles ne sont pas en danger de mort, ont-ils ajouté.
Le conducteur du véhicule a été appréhendé
Le conducteur, "un homme de moins de 30 ans", a été interpellé sur place par des "officiers armés" et a été placé en garde à vue, a indiqué la police londonienne, qui précise qu'il n'y avait "personne d'autre dans le véhicule". La voiture est toujours actuellement fouillée et aucune arme n'a pour l'instant été retrouvée.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des policiers lourdement armés entourant le véhicule gris dont le conducteur a ensuite été sorti et emmené, menotté, alors que les rues autour du palais de Westminster ont été fermées. Au cours d'une conférence de presse, Neil Basu, chef de la police antiterroriste britannique, a indiqué que le suspect "ne coopére pas pour le moment" à l'enquête. Il est inconnu des services de sécurité, a-t-il encore précisé, précisant que "l'objectif est d'identifier ce suspect".
L'incident est considéré "comme un acte terroriste"
"L'incident de Westminster" est traité "comme un acte terroriste", a annoncé la police londonienne dans un communiqué. C'est d'ailleurs l'unité antiterroriste de Scotland Yard qui est chargée de l'enquête. "Bien que nous n'écartions aucune hypothèse, le commandement de l'antiterrorisme du MET (le service de la police métropolitaine) dirige l'enquête sur l'incident de Westminster", a annoncé la police londonienne sur son compte Twitter.
While we are keeping an open mind, the Met's Counter-Terrorism Command is leading the investigation into the #Westminster incident.
— Metropolitan Police (@metpoliceuk) August 14, 2018
Le chef de la police antiterroriste britannique Neil Basu a évoqué "un acte délibéré" contre un "site emblématique". Il y a un an et demi, en mars 2017, Khalid Masood, un homme de 52 ans, avait tué quatre personnes sur le pont de Westminster avant de poignarder à mort un officier de policier non-armé devant le Parlement britannique, et avait été abattu sur place. Cet attentat était le premier d'une série de cinq qui ont eu lieu l'an passé au Royaume-Uni où le niveau d'alerte terroriste demeure "sévère".
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