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Ecosse : l'ancienne Première ministre Nicola Sturgeon arrêtée dans le cadre d'une enquête sur son parti

Des perquisitions ont été effectuées dans plusieurs propriétés, notamment au domicile de l'ex-dirigeante et au siège de son parti à Edimbourg.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Nicola Sturgeon, alors Première ministre d'Ecosse, lors d'un meeting du SNP, à Aberdeen (Ecosse), le 10 octobre 2022. (ANDY BUCHANAN / AFP)

L'ex-dirigeante indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon, qui a démissionné de son poste de Première ministre en février, a été arrêtée dimanche 11 juin. Cette interpellation a lieu dans le cadre d'une enquête sur le financement de son parti politique, le SNP, ont annoncé des médias britanniques. "Une femme de 52 ans a été arrêtée aujourd'hui, dimanche 11 juin 2023, en tant que suspecte dans le cadre de l'enquête en cours sur le financement et les finances du parti national écossais", a annoncé la police écossaise. Il s'agit selon les médias britanniques, dont la BBC (en anglais), de Nicola Sturgeon.

Des perquisitions ont été effectuées dans plusieurs propriétés, notamment au domicile de Nicola Sturgeon et de son époux Peter Murrell, où une tente de police a été érigée dans le jardin, ainsi qu'au siège du SNP à Édimbourg, selon l'agence PA.

"Me retrouver dans la situation dans laquelle j'étais aujourd'hui, bien que je sois convaincue de n'avoir commis aucun délit, est à la fois un choc et très angoissant", a écrit Nicola Sturgeon dans un communiqué Nicola Sturgeon après sept heures de garde à vue à Glasgow (Royaume-Uni).

L'utilisation de dons en question

Début avril, Peter Murrell, qui était jusqu'à la mi-mars directeur général du SNP, a été arrêté dans le cadre de cette enquête, avant d'être remis en liberté le soir même sans poursuites. Quelques jours plus tard, c'est le trésorier du SNP, Colin Beattie, qui avait été interpellé. Il avait lui aussi été relâché sans que des charges ne soient retenues contre lui.

Les investigations portaient alors en particulier sur l'utilisation de dons de 600 000 livres sterling (683 000 euros) collectés ces dernières années en vue d'organiser un nouveau référendum d'indépendance, projet dans l'impasse face au rejet de Londres. Les médias ont aussi évoqué des questions sur un prêt qu'il aurait versé au parti.

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