Cet article date de plus de cinq ans.

Affaire Skripal : l'UE sanctionne les chefs du renseignement militaire russe

Le Conseil des ministres de l'UE a décidé d'un gel de leurs avoirs et d'une interdiction de voyager dans l'Union européenne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des secouristes à Salisbury (Royaume-Uni), le 10 mars 2018.  (DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP)

L'Union européenne a sanctionné, lundi 21 janvier, le chef du renseignement militaire russe (GRU) Igor Kostyukov, son adjoint Vladimir Alexseyev et les officiers Alexander Mishkin et Anatoliy Chepiga, deux agents jugés responsables de l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal avec un agent neurotoxique, le Novitchok, en mars 2018 à Salisbury au Royaume-Uni. Le Conseil des ministres de l'UE a décidé de les sanctionner par un gel de leurs avoirs dans l'Union européenne et une interdiction de voyager dans l'UE, a annoncé l'institution dans un communiqué, même si Moscou a démenti toute implication dans cette affaire d'empoisonnement.

"Lutter contre la prolifération et l'utilisation des armes chimiques"

La décision du Conseil a été prise "sur des bases juridiques très fortes", a assuré la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini lors d'une conférence de presse. "Cette décision contribue aux efforts déployés par l'UE pour lutter contre la prolifération et l'utilisation des armes chimiques, qui constituent une menace grave pour la sécurité internationale", précise le communiqué.

L'attaque au Novitchok commise à Salisbury est en effet la première utilisation russe d'armes chimiques en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle a suscité l'indignation internationale et entraîné des expulsions massives de diplomates russes par des pays occidentaux. Outre Sergueï Skripal, sa fille Ioulia et un policier, deux autres personnes ont été contaminées en juin dans la région de Salisbury par la même substance, dont une femme qui est décédée en juin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.