Le Britannique empoisonné au Novitchok "n'est plus dans un état critique"
"Il reste encore du chemin à parcourir pour Charlie, mais les progrès que nous avons constatés jusqu'à présent nous incitent à l'optimisme", selon la directrice des soins infirmiers de l'établissement où il est hospitalisé depuis le 30 juin.
Le Britannique Charlie Rowley, 45 ans, exposé à l'agent innervant Novitchok, "n'est plus dans un état critique", a annoncé mercredi 11 juillet l'hôpital de Salisbury (sud-ouest de l'Angleterre) où il est soigné depuis le 30 juin. "Son état est désormais grave, mais stable", a ajouté Lorna Wilkinson, directrice des soins infirmiers de l'établissement, dans un communiqué.
"Charlie Rowley a fait des progrès supplémentaires dans la nuit, a précisé Lorna Wilkinson. Il reste encore du chemin à parcourir pour Charlie, mais les progrès que nous avons constatés jusqu'à présent nous incitent à l'optimisme", a-t-elle ajouté. L'hôpital avait annoncé mardi que le patient avait repris connaissance.
Entretien avec la police
Dans un communiqué distinct, la police a dit avoir pu s'entretenir "brièvement" avec lui "et prévoyait de lui parler à nouveau dans les jours à venir". La compagne de Charlie Rowley, Dawn Sturgess, elle aussi empoisonnée au Novitchok, est morte dimanche soir après huit jours d'hospitalisation. Son décès a entraîné l'ouverture d'une enquête pour meurtre.
La principale hypothèse de la police est que le poison incriminé est lié à l'attaque commise avec le même puissant agent neurotoxique début mars contre l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia à Salisbury.
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