Jubilé d'Elizabeth II : absente à la cérémonie de la cathédrale de Saint Paul, la reine n'assistera pas non plus à la course hippique du Derby d'Epsom samedi
La messe à la cathédrale Saint-Paul marque la première apparition publique du prince Harry et de sa femme Meghan au Royaume-Uni depuis leur départ pour la Californie il y a deux ans.
Ce qu'il faut savoir
Les festivités en l'honneur des 70 ans du règne historique d'Elizabeth II se poursuivent, à Londres. La famille royale britannique se retrouve, vendredi 3 juin, pour une messe célébrant la souveraine de 96 ans. Mais cette dernière n'y participera pas, fatiguée par le premier jour de ce jubilé. Annonçant son absence "à contrecœur" jeudi soir, le palais de Buckingham l'a expliquée par un "certain inconfort" ressenti dans la journée. Elle n'assistera pas non plus à la course du Derby d'Epsom, samedi, annonce le Sunday Times. Ce direct est désormais terminé.
La première apparition publique de Harry et Meghan. La messe à la cathédrale Saint-Paul marque la première apparition publique du prince Harry et de sa femme Meghan au Royaume-Uni depuis leur départ pour la Californie il y a deux ans. Le retour du couple et de ses deux jeunes enfants pour les célébrations a déjà fait couler beaucoup d'encre hostile. "Vous n'êtes pas bienvenus au jubilé", écrivait la semaine dernière dans le Daily Mail Amanda Platell, ex-porte-parole de l'ancien dirigeant conservateur William Hague. "N'ayez pas l'audace de voler les lumières dirigées sur la reine", a aussi averti dans le tabloïd The Sun le photographe royal Arthur Edwards.
Le prince Andrew positif au Covid-19. Le prince Andrew, 62 ans, ne participera pas non plus à cette messe. Le palais a annoncé jeudi qu'il avait attrapé le Covid et serait absent "à regret" de cette cérémonie religieuse. Deuxième fils de la reine, il n'a plus aucun rôle officiel depuis des accusations d'agressions sexuelles en liaison avec l'affaire Epstein aux Etats-Unis, auxquelles il a mis fin en payant plusieurs millions de dollars. Ainsi, en mars dernier, son apparition au bras de la souveraine à l'abbaye de Westminster, pour la cérémonie en souvenir du prince Philip décédé l'an dernier, avait été mal reçue par une partie de l'opinion publique britannique.
400 invités. Quelque 400 personnes sont attendues au service religieux, toutes distinguées pour leur contribution à la vie du pays, dont des enseignants, des soignants, des représentants des forces armées ou d'associations caritatives. L'archevêque de Canterbury, leader spirituel de l'Eglise anglicane qui devait officier, a annulé car souffrant du Covid. Il a été remplacé par l'évêque d'York.
La reine a participé à la cérémonie nocturne d'illumination. Au château de Windsor, Elizabeth II a lancé, peu après 21h30 (heure de Londres), le "Beacon Lighting", une tradition britannique qui consiste à allumer des signaux lumineux en honneur du souverain. Dans une cérémonie millimétrée, la reine a effleuré de sa main gantée un petit globe représentant les pays du Commonwealth, ce qui a instantanément allumé, au palais de Buckingham, à 40 km de là, une immense sculpture représentant un arbre de 21 mètres de haut. Des milliers de signaux lumineux doivent également être allumés dans tout le Royaume-Uni et dans les pays du Commonwealth.
Un concert samedi et une fête entre voisins dimanche. Les célébrations continueront samedi avec un grand concert en soirée devant Buckingham Palace, avant des milliers de déjeuners et fêtes populaires entre voisins dimanche, et une immense parade dans les rues de Londres en soirée, avec près de 10 000 participants.