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L'Ecosse populaire dit «oui» à l'indépendance

Le D-Day pour l'Ecosse, c'est jeudi 18 septembre. le «oui» et le «non» sont au coude à coude. Dans les quartiers populaires de l'Ecosse, le «oui» l'emporte, et avec lui les espoirs d'une société plus égalitaire.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié
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David Bowie, utilisé par les Unionistes pour la campagne référendaire. (AFP)

C'est une des clefs du référendum en Ecosse. Le vote pour ou contre l'indépendance est aussi un vote entre gauche et droite. L'Ecosse vote à gauche, et comme l'a dit le chef de file des indépendantistes, alex Salmond, «En devenant indépendants, nous aurons le gouvernement pour lequel on a voté».
Et bon nombre d'Ecossais, parmi les plus humbles, voudrait bien voir à Westminster un gouvernement plus à gauche.

Car au fil des ans, la flexibilité s'est installée, rognant les avantages sociaux. Ainsi, le contrat de travail «zéro heure» ne mentionne aucune durée minimale de travail, tout dépend des besoins de l'employeur. Il y a eu aussi la«bedroom taxe», une imposition de la sous location. Une pratique répandue chez les moins argentés, qui louent une chambre inoccupée pour arondir les fins de mois.

Reste enfin un rejet des élites et par voie de conséquence, de la capitale. C'est Londres qui décide pour la vie dans les Highlands. Or, la classe politique londonienne est considérée comme incompétente, trop éloignée des besoins du peuple.

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