Mort du prince Philip : l'époux d'Elisabeth II souffrait de problèmes cardiaques
Étienne Leenhardt, chef du service international de France Télévisions et ancien correspondant en Grande-Bretagne, est présent sur le plateau du journal de 13 Heures, vendredi 9 avril. Il raconte les derniers jours du prince Philip, dont le décès devrait entraîner des obsèques nationales.
Le prince Philip est décédé, vendredi 9 avril. Il était âgé de 99 ans. "Le prince Philip avait été hospitalisé il y a moins d'un mois pour des problèmes cardiaques assez récurrents, précise Étienne Leenhardt, chef du service international de France Télévisions, sur le plateau du 13 Heures. Il était sorti de l'hôpital il y a à peine une dizaine de jours." Le duc d'Édimbourg était alors "retourné au château de Windsor, à quelques dizaines de kilomètres de Londres", là où le couple royal "passe le plus clair de son temps" depuis le début de la crise sanitaire.
Funérailles d'État à l'heure du Covid-19
Des funérailles d'État vont être organisées "avec une cérémonie religieuse probablement dans l'abbaye de Westminster", ajoute le journaliste. Les familles régnantes à travers le monde "qui pourront se rendre à Londres", et des chefs d'État devraient être présents. "Le prince Philip était (…) une véritable institution dans son pays. Certes, il n'était pas le roi, mais il était le mari de la reine, et ça comptait beaucoup pour les Britanniques et à travers le monde, notamment dans les pays du Commonwealth", explique Étienne Leenhardt.
Qualifié de "novateur" dans son pays, le prince Philip a "initié un certain nombre de choses, en termes d'éducation, en termes d'environnement". Il a par ailleurs "donné des clés de communication à la reine Elizabeth". Étienne Leenhardt le décrit comme un homme "malin", avec "de l'instinct politique".
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