Royaume-Uni : à la découverte du phare de Beachy Head, à l’ombre des falaises de craie
Aux pieds des plus hauts, falaises de craie d’Angleterre, le phare de Beachy Head parait minuscule. Il mesure pourtant 43 mètres de hauteur. Complètement isolé du rivage quand la marée haute engloutit le littoral, la vigie reste imperturbable au milieu des tempêtes. Il est aujourd’hui entièrement automatisé. "C’est beau, c’est génial de l’admirer", affirme une touriste anglaise. "Comme cela a dû être difficile de construire ce phare. On est vraiment impressionnés", poursuit une autre touriste. Le phare est source d’inspiration pour les peintres et les écrivains. Le phare le plus iconique de Grande-Bretagne ne se laisse pourtant pas facilement approcher, notamment à cause des grands rochers, mais surtout de la marée.
Un ouvrage difficile à construire
Après deux heures de marche, il est possible de l’observer de près, même s’il est impossible de rentrer à l’intérieur. Plus personne n’y habite depuis 40 ans, car le phare est géré à distance. Sa construction fut, elle, loin d’être aisée. Un téléphérique a dû être installé vers une plateforme en mer pour pouvoir amener les matières et les ouvriers. "Le problème des ouvriers, ce sont les marées qui montent et descendent deux fois par jour. Ils devaient protéger les fondations", explique Rob Wassel, écrivain.
Beachy Head est seulement le deuxième phare construit dans le secteur. L'original, le Belle Tout, est hors-service depuis 1902. La bâtisse n’a jamais eu le succès escompté, car trop près de la falaise qui s’érode et une lumière qui n’éclairait pas assez bien. La construction fut, tour à tour, un salon de thé, la maison d’un physicien ou encore la propriété de la BBC. Aujourd’hui, c’est un gîte pour les touristes.
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