Royaume-Uni : une manifestation à Londres pour Geronimo, l'alpaga condamné à l'euthanasie qui émeut les Britanniques
Testé positif à la tuberculose bovine, le camélidé doit être abbatu. Mais plus de 100 000 personnes ont signé une pétition demandant de le sauver.
Des manifestants ont réclamé, lundi 9 août, devant la résidence officielle du Premier ministre britannique, Boris Johnson, à Londres (Royaume-Uni), d'épargner un alpaga testé positif à la tuberculose bovine et condamné à l'abattage. Le sort de Geronimo déchaîne les passions outre-Manche, plus de 100 000 personnes ayant signé une pétition demandant à sauver le camélidé.
Lors de son importation depuis sa Nouvelle-Zélande natale il y a quatre ans, le camélidé à la robe noire avait subi quatre tests cutanés qui se sont révélés négatifs à la tuberculose bovine. Mais au Royaume-Uni, il a subi deux tests sanguins et un test cutané qui se sont tous avérés positifs, conduisant les autorités à ordonner l'abattage de l'animal. Sa propriétaire, Helen Macdonald, demande un nouveau test, dénonçant de faux positifs.
"Justice pour Geronimo"
Le gouvernement a assuré de sa sympathie Helen Macdonald, une vétérinaire qui élève des alpagas dans l'ouest de l'Angleterre, mais a affirmé que ses services avaient eu recours à des tests fiables et que l'animal devait donc être abattu pour éviter de nouvelles contaminations. Le secrétaire d’État de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales, George Eustice, refuse pour l'instant de céder. Elle et a signé une tribune dans le Mail on Sunday pour défendre son choix.
L'alpaga de 6 ans a également reçu le soutien public de Stanley Johnson, le père du chef du gouvernement. "Justice pour Geronimo" et "Un nouveau test, pas la mort", disaient les pancartes brandies par plusieurs dizaines de sympathisants qui ont marché, lundi, jusqu'à Downing Street.
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