Mort d'Alexeï Navalny : Donald Trump commente la disparition de l'opposant russe en fustigeant... l'administration Biden

Dans un message publié sur son réseau social, le candidat républicain a déclaré que la mort du principal dissident au régime de Vladimir Poutine lui avait fait "prendre conscience" de ce qu'il se passe dans son propre pays.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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  (ALEX WROBLEWSKI / AFP)

L'ancien président américain Donald Trump est sorti de son silence au sujet de la mort d'Alexeï Navalny. Candidat à l'investiture du Parti républicain en vue d'affronter de nouveau son rival démocrate, Joe Biden, Donald Trump a déclaré, lundi 19 février, que "la mort soudaine" en prison du principal opposant à Vladimir Poutine lui a "fait prendre de plus en plus conscience de ce qu'il se passe dans [son] pays."

Dans un message publié sur son réseau social, Truth Social, et dans lequel il n'a été fait aucune mention du président russe ou du Kremlin, Donald Trump a fustigé sans plus de détail l'administration Biden et ses adversaires politiques américains, qualifiés de "politiciens, procureurs et juges escrocs de la gauche radicale."

Nikki Haley dénonce des propos "détraqués"

L'unique concurrente de Donald Trump aux primaires républicaines, Nikki Haley, a vu dans le message de son rival une publication "détraquée" qui "compare l'Amérique à la Russie", et où l'ancien président "se fait passer lui-même pour la victime".

"A-t-il condamné Poutine comme la brute qu'il est ? Non. A-t-il fait l'éloge du courageux combat de Navalny ? Non. A-t-il reconnu le rôle de Poutine dans l'assassinat de Navalny et de tant d'autres qui ont osé s'opposer au dictateur russe ? Bien sûr que non", s'est insurgée la candidate républicaine.

L'annonce vendredi de la mort d'Alexeï Navalny a suscité une grande vague d'émotion en Russie et en Occident. Comme de nombreux dirigeants occidentaux, le président Joe Biden a accusé Moscou d'en être responsable. Jusqu'alors silencieux, le Kremlin a réagi lundi en dénonçant des déclarations "odieuses".

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