Enquête pour "sabotage" de câbles en mer Baltique : l'Otan "prête à fournir son assistance" à la Finlande et l'Estonie
L'Otan est "prête à fournir son assistance" à l'Estonie et à la Finlande, qui a ouvert une enquête pour "sabotage" au sujet d'un pétrolier soupçonné d'avoir été à l'origine de la rupture d'un câble sous-marin électrique entre les deux pays, a fait savoir l'Alliance atlantique jeudi 26 décembre. "Nous suivons les enquêtes menées par l'Estonie et la Finlande et nous sommes prêts à fournir une assistance" supplémentaire, a déclaré son chef, Mark Rutte, sur X, après un entretien avec le Premier ministre estonien Kristen Michal au sujet du "possible sabotage de câbles en mer Baltique".
Lors d'une conférence de presse à Helsinki, jeudi, les autorités finlandaises ont annoncé soupçonner le navire Eagle S d'être impliqué dans l'incident survenu mercredi à la mi-journée, quand la liaison à courant continu EstLink 2 entre la Finlande et l'Estonie a été déconnectée du réseau. Battant pavillon des îles Cook, le Eagle S est suspecté d'appartenir à "une flotte fantôme". Il transportait "de l'essence sans plomb chargée dans un port russe", a déclaré jeudi le directeur général des douanes finlandaises, Sami Rakshit.
Dans le même temps, le président finlandais, Alexander Stubb, a appelé jeudi sur X à "éliminer" les "risques causés" par les navires de la "flotte fantôme" russe, constituée de navires utilisés par Moscou pour exporter du pétrole de manière illégale, contournant les sanctions occidentales imposées dans la foulée de l'invasion russe en Ukraine, en 2022. Celle-ci est composée d'environ 600 navires et transporte près de 1,7 million de barils de pétrole par jour, estimait le gouvernement britannique en juillet.
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