Feuilleton : à bord du train des Steppes (4/5)
Le Transsibérien, train de légende né au siècle dernier, relie Moscou et Vladivostok en une semaine. Une équipe de France 2 est montée à bord.
C’est le pont de l’Amour, celui qui enjambe le fleuve à Khabarovsk. Après six jours de voyage, le Transsibérien n’est plus qu’à 800km de Vladivostok. La première chose qui frappe, ce sont ces visages sans que l’on sache si ce sont des Russes d’origine asiatique ou bien des visiteurs. Avant que les armées du Tsar ne conquièrent l’Extrême-Orient, longtemps ici c’était la Mandchourie. La frontière avec la Chine n’est qu’à une trentaine de kilomètres. Et les touristes de la République populaire sont chaque année plus nombreux, des centaines qui arrivent en bateau l’été, après une petite heure de navigation sur les eaux calmes du fleuve.
Pas besoin de visas pour les frontaliers
La visite commence par la cathédrale, la troisième plus haute de Russie d’après le guide. Elle se poursuit devant le monument aux morts. Pour favoriser les échanges et apprendre à mieux se connaître, la Russie et la Chine ont supprimé les visas pour les habitants des zones frontalières. Ils peuvent donc aller et venir comme bon leur semble d’un pays à l’autre.
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