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Rébellion de Wagner : Evguéni Prigojine, de la provocation à l’insurrection

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Rébellion de Wagner : Evgueni Prigojine, de la provocation à l’insurrection
Article rédigé par France 2 - A.Vahramian, S.Yassine
France Télévisions
Depuis des mois et le début de la Guerre en Ukraine, Evguéni Prigojine utilisait des mots de plus en plus durs contre la hiérarchie militaire russe. Cette fois, il est passé aux actes. S'il a interrompu son coup de force, quels sont les avantages qu’il pourrait en tirer ?

Aux côtés de sa milice Wagner, au plus près des combats Evguéni Prigojine, ne fait plus mystère de ses ambitions politiques depuis des mois. Sa stratégie est de critiquer ouvertement l’armée russe et son chef, Sergueï Choïgou. En mai dernier, alors que la bataille de Bakhmout (Ukraine) faisait rage, il n’hésitait pas à se mettre en scène devant des cadavres, et accusait sans détour le ministre de la Défense et le chef d’État-major russe. Derrière la provocation et les insultes, la méthode est rodée. 

Un chef de guerre proche de ses troupes

Chacune de ses apparitions est filmée, dans les camps d’entraînements, aux côtés des blessés ou sur le front ukrainien. Il a l’image d’un chef de guerre victorieux, proche de ses troupes, quand les généraux resteraient cantonnés en Russie. Le 23 juin, Evgueni Prigojine les dénigrait encore dans une vidéo. "Quel est le but de cette guerre ? La guerre était nécessaire à l’autopromotion d’une bande de sal***, pour montrer à quel point leur armée est forte, pour que Choïgou soit nommé maréchal", pestait-il. 

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