Rébellion de Wagner : la mutinerie d’Evguéni Prigojine va-t-elle sonner le glas de la milice ?
Est-ce la fin de la milice Wagner et de son patron, Evguéni Prigojine ? Samedi 24 juin, alors que ses hommes roulaient vers Moscou (Russie), le Kremlin faisait arracher des affiches de recrutement et perquisitionner les locaux à Saint-Pétersbourg (Russie). L’accord conclu avec le pouvoir, dans la soirée de samedi, envoie Evguéni Prigojine en Biélorussie. Une grande partie de ses hommes a été invitée à regagner le front, et intégrer l’armée régulière.
Une présence importante en Afrique
Les plus proches d’Evguéni Prigojine, ses fidèles, n’iront pas dans l’armée. Malgré l’affront fait à Poutine, ils ne risquent aucune poursuite. La faveur a été obtenue grâce aux services rendus sur le front ukrainien. Il y a un mois, ce sont eux qui remportaient la bataille de Bakhmout (Ukraine), sur laquelle l’armée russe se cassait les dents depuis longtemps. Si la milice n’est pas dissoute, c’est qu’elle a un autre grand intérêt pour le Kremlin : sa présence en Afrique. Grâce à ses 5 000 mercenaires répartis en Libye, en Centrafrique et au Mali, la Russie étend son influence sans apparaître directement.
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