La pauvreté, enjeu de la campagne électorale en Russie ?
Alors que le pays est en proie à une pauvreté grandissante, le Kremlin ne semble pas être plus alarmé. Si l’opposition se fait entendre, elle n’aura guère de réel pouvoir.
La pauvreté grandit en Russie ? "Au Kremlin, on préfère dire que le pays a bien résisté aux chocs successifs de ces dernières années", explique l’envoyé spécial de France Télévisons en Russie. "Elle a résisté aussi aux sanctions occidentales, aux fluctuations du cours du pétrole, préfère-t-on dire ici", ajoute-t-il. En réalité, le pays n’a rien fait pour diversifier l’économie et pour attirer e les investisseurs. Les prix qui augmentent, la peur du chômage, la corruption, l’éducation et le système de santé sont des sujets qui inquiètent les Russes.
Un opposant qui rassemble ?
D’ici le premier tour, Vladimir Poutine devrait promettre des choses. En parallèle, le rival communiste axe toute sa campagne sur le social. Il n’a pour l’instant que 8 % de la population derrière lui, un chiffre qui devrait augmenter, mais "cela ne devrait pas inquiéter le président sortant."
Ces derniers jours, des proches du président russe ont été accusés d’interférer sur la présidentielle Américaine. Dans les rares médias indépendants, on s’interroge, mais on relativise quand même : comment une douzaine d’agents russes auraient pu influer sur la vie politique américaine ? Le Kremlin préfère lui nier en bloc.
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