La Russie reste une menace pour l'OTAN
Le sommet de l'OTAN à Varsovie a été l'occasion pour les chefs d'Etat d'aborder une nouvelle fois la question russe, qui continue à diviser sur les mesures éventuelles à prendre.
Le rendez-vous polonais est le dernier sommet de l'OTAN auquel participe le président américain Barack Obama. Celui-ci s'est positionné sur les sujets chauds du moment. Il craint notamment des négociations conflictuelles dans le cadre de la future sortie de la Grande-Bretagne de l'UE. Au sujet de la Russie et de ses volontés d'expansion symbolisées par l'annexion de la Crimée, il prône la fermeté et soutient le déploiement de forces dans les pays baltes et la Pologne.
Hollande le modéré
François Hollande, adepte d'une position plus modérée, tente de faire triompher la voie du dialogue avec Vladimir Poutine. "L'OTAN ne se cherche pas d'ennemi, elle n'est pas dans une position agressive", a ainsi déclaré le président français à Varsovie, précisant que le bouclier anti-missiles déployé par l'organisation ne visait qu'à la défense contre des menaces venant d'autres régions que l'Europe.
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