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Russie : une nourrice brandissant la tête d'un enfant mort arrêtée dans les rues de Moscou

La femme, âgée d'une quarantaine d'années, va subir un examen psychiatrique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un policier russe surveille le secteur où une femme a été arrêtée, brandissant la tête d'un enfant décapité, à Moscou (Russie), le 29 février 2016.  (? MAXIM ZMEYEV / REUTERS / X90168)

Une nourrice a été arrêtée, lundi 29 février, à Moscou, en Russie, après avoir décapité une fillette de 4 ans qu'elle était censée garder. Le corps, portant "des traces de mort violente", a été découvert dans un appartement du nord-ouest de la capitale russe, indiquent les autorités dans un communiqué.

"Le corps était décapité. Selon de premières informations, la nounou avait emporté la tête avec elle", a déclaré une source au sein des forces de l'ordre, citée par l'agence officielle Tass. "La nourrice, originaire d'un pays d'Asie centrale, née en 1977, a tué l'enfant avant d'incendier l'appartement et de s'enfuir", d'après la police.

Selon des témoins, la nourrice a menacé de faire exploser une bombe peu avant son arrestation, mais aucune trace d'explosifs n'a été trouvée sur elle, rapporte l'agence Tass, citant des sources policières. "Elle a sorti la tête de l'enfant d'un paquet et elle a marché un moment dans la rue en criant. Personne ne s'est approché d'elle, tout le monde avait peur", a raconté un témoin cité par l'agence RIA Novosti.

La nourrice aurait agi sous l'emprise de stupéfiants

La femme a été arrêtée près d'une station de métro, avec la tête de la fillette dans un sac plastique, affirme la chaîne de télévision Zvezda, connue pour ses liens avec les services de sécurité russes. Selon des témoins cités par des médias, la nounou a crié "Allah Akbar !" au moment de l'arrestation.

Selon l'agence Interfax, la nourrice est originaire d'Ouzbékistan, ex-république soviétique d'Asie centrale à majorité musulmane. L'agence, qui cite une source policière, indique qu'elle aurait agi sous l'emprise de stupéfiants. La femme subira "un examen psychiatrique", ajoutent les enquêteurs.

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