San Francisco : le Boeing volait trop lentement à l'atterrissage
L'enquête avance rapidement à
San Francisco. Au lendemain du crash d'un avion de la compagnie Asiana Airlines
qui a fait deux morts, les boîtes noires ont permis d'établir un
scénario.
L'avion s'est approché de la
piste à une vitesse très inférieure à la normale. Selon les autorités
américaines de l'Agence de sécurité des transports (NTSB), le pilote avait
demandé l'autorisation de ne pas atterrir et de reprendre de l'altitude, un peu
plus d'une seconde avant l'impact.
Les
données fournies par les deux boîtes noires (l'une enregistrant les paramètres
techniques, l'autre les conversations dans le cockpit) sont de
"bonne " qualité, selon la NTSB.
"Les gaz ont été
remis quelques secondes avant l'impact, et les moteurs ont répondu
normalement" (enquêteur)
La présidente de la NTSB
a expliqué que "durant l'approche (de la piste d'atterrissage), les
données indiquent que l'appareil a ralenti et que la vitesse était inférieure à
la vitesse optimale ".
L'écoute des
conversations dans le cockpit a permis d'établir que "la requête de l'un
des membres d'équipage pour accélérer a été lancée environ sept secondes avant
l'impact. Et l'appel (à la tour de contrôle) pour reprendre de l'altitude est
arrivé une seconde et demie " avant que la queue de l'appareil ne heurte le
sol, provoquant l'accident.
L'une des incertitudes qui
demeure, selon Michel Polacco, spécialiste aviation de France
Info, est le train d'atterrissage : "On peut se demander si le train était sorti
ou s'ils l'avaient déjà rentré ".
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