Enquête Un député écologiste cité dans une affaire d’ingérence étrangère et de corruption

Il y a un an, l’enquête Story Killers révélait qu’un journaliste de BFMTV avait été licencié pour avoir diffusé des informations servant des intérêts étrangers. L’enquête s’est orientée vers une affaire de corruption dans laquelle apparaît le nom du député Hubert Julien-Laferrière.
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De gauche à droite : le journaliste Rachid M’Barki, le député Hubert Julien-Laferrière, Jean-Pierre Duthion et Nabil Ennasri. (CELLULE INVESTIGATION / RADIO FRANCE)

Nous sommes au 36 rue du Bastion à Paris, dans les locaux de la Direction régionale de la police judiciaire, le 7 décembre 2023. Rachid M'Barki est en garde à vue depuis presque 48 heures. Sa voix grave et son visage anguleux sont bien connus. Il a présenté pendant des années des journaux d’informations sur BFMTV, et animé Faites entrer l’accusé  sur RMC  Story. Le voilà désormais au cœur d’une enquête tentaculaire menée par les juges d’instruction Serge Tournaire et Pierre Grinsnir.

Premières révélations

Dix mois plus tôt, le 15 février 2023, dans le cadre du projet Story Killers, porté par Forbidden Stories, la cellule investigation de Radio France et ses partenaires dont Le Monde, viennent de mettre au jour une officine israélienne, composée d’anciens agents du renseignement, spécialisée dans la désinformation et l’influence en ligne. Nous l’avions baptisée Team Jorge, "Jorge" étant le surnom de son chef, Tal Hanan. Nous avions établi que cette agence était à l’origine de la propagation de nouvelles orientées dont certaines diffusées sur BFMTV.

Rachid M'Barki insérait des "off" (des images avec un commentaire lu en direct) dans ses journaux de la nuit, à l’insu de sa hiérarchie. La première séquence identifiée dénonçait les saisies de yachts à des oligarques russes après l’invasion de l’Ukraine. Une autre vantait les mérites du port de Douala au Cameroun. Et une troisième, le sommet économique Maroc-Espagne organisé à Dakhla au Sahara occidental, alors mentionné comme "Sahara marocain" par Rachid M'Barki. Ces séquences étaient ensuite viralisées par des faux profils sur les réseaux sociaux, grâce à une application spéciale développée par Team Jorge.

Un lobbyiste en arrière-plan

Licencié par BFMTV, Rachid M'Barki nie alors avoir perçu une quelconque rémunération. Mais il révèle le nom de celui qui lui avait fourni les éléments à diffuser. Il s’agit d’un lobbyiste de 43 ans  : Jean-Pierre Duthion. Le 22 février 2023, la direction de BFMTV ouvre une enquête interne. Diligenté par la Direction de la Gestion des Risques et des Obligations Légales du groupe Altice, propriétaire de BFMTV, cet audit, dont nous avons pu consulter des extraits, identifie 13 séquences problématiques diffusées entre le 29 novembre 2020 et le 15 décembre 2022.

Entendu comme témoin par la police, le directeur sécurité du groupe confirme que Rachid M'Barki n’a respecté ni la ligne éditoriale de la chaîne, ni le processus de validation hiérarchique. Une grande partie des séquences avait "pour dénominateur commun l’Afrique, le Moyen-Orient et des yachts détenus par des oligarques". Mais d’autres avaient une vocation clairement commerciale, comme cette publicité à peine déguisée pour un hôtel à Madagascar.

Capture d’écran de l’audition de Rachid M’Barki lors de la commission d’enquête sur les ingérences étrangères, le 22 mars 2023. (LCP)

Le 22 mars 2023, lors de son audition sous serment par la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, Rachid M'Barki nie toute corruption et dénonce notre enquête comme étant "montée de toute pièces" . Mais la justice, qui mène ses investigations en parallèle, va aboutir à une autre conclusion. Les gardes à vue, les perquisitions, les notes de Tracfin (le service de renseignement français chargé de la lutte contre les fraudes financières), les enquêtes fiscales, des écoutes téléphoniques et les examens des fadettes (les relevés des appels téléphoniques et SMS) des protagonistes vont s’enchaîner.

Des enveloppes d’argent liquide

L’enquête bascule, donc, le 7 décembre 2023, devant les policiers de la Brigade de répression de la délinquance économique. Selon les informations de la cellule investigation de Radio France, du Monde et de Forbidden Stories, Rachid M'Barki reconnaît avoir reçu de Jean-Pierre Duthion, "cinq ou six fois", des enveloppes d’argent liquide, pour un total de 6 000 à 8 000 euros, en remerciement de la diffusion de certaines informations.

Il soutient que cela n’était pas prévu initialement, mais qu’il a accepté cet argent "par faiblesse". Le journaliste reconnaît aussi avoir transmis plusieurs photos de ses prompteurs (l’écran sur lequel est écrit le texte qu’il va lire à l’antenne) à Jean-Pierre Duthion pour relecture, "parce qu’il demandait validation à son client". Entre eux, les deux hommes parlaient, pour s’amuser, de "M'Barkiser le prompteur".

"En fait j’étais complètement manipulé", clame aujourd’hui le journaliste. Mis en examen pour abus de confiance et corruption privée passive, il vit aujourd'hui à Casablanca (Maroc) où il travaille pour la radio privée Atlantic Radio, tout en étant associé au cabinet Public Privé Consulting.

De son côté, le lobbyiste Jean-Pierre Duthion a été mis en examen pour corruption active et passive à destination d’une entreprise de presse et d’une personne exerçant un mandat électif, ainsi que blanchiment de fraude fiscale. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Lui aussi a changé de version au cours de l’enquête. Après avoir nié toute contrepartie financière, il a finalement admis devant le juge, le 12 janvier 2024, qu’il avait bien payé le journaliste de BFMTV. Son avocat, Me Robin Binsard, justifie la volte-face de son client. "Il a compris aujourd’hui qu’il était le maillon d’un système qui le dépasse, et qu’il a été en partie utilisé, explique l’avocat. Certaines informations qu’il tenait pour acquises n’étaient pas les bonnes. Une partie des faits sont aujourd’hui reconnus. Il assumera sa responsabilité devant le tribunal."

De la restauration à l’influence

D’abord restaurateur à Damas, Jean-Pierre Duthion est devenu "fixeur" (sorte de guide et d’interprète) pour les journalistes durant la guerre civile en Syrie où il a vécu de 2007 à 2014. Parallèlement, il officiait comme chroniqueur pour Paris-Match et Russia Today. Rentré en France en 2016, après un passage au Liban, il a utilisé son carnet d’adresses et son entregent pour devenir lobbyiste à Paris. Là, pour ses rendez-vous, il avait une préférence pour le somptueux palace Peninsula, propriété du fonds d’investissement souverain du Qatar, près de l’Arc de triomphe. Sollicité directement par des clients ou par d’autres lobbyistes, il était chargé -  moyennant rémunération  - de faire passer des messages par les canaux les plus appropriés. En février 2023, à l’occasion d’une interview accordée dans le cadre de notre première enquête, il assumait ce rôle  : "Je suis un communicant, un lobbyiste, nous disait-il. On me confie des missions. Je fais ce qu’on me dit de faire. Je ne me pose pas de questions. Je n’ai pas d’éthique. Pas de déontologie."

Selon nos informations, Jean-Pierre Duthion jonglait avec les sociétés, les comptes bancaires et les téléphones portables. Une note de Tracfin, que nous avons consultée, s’interroge sur la réalité de sa société Halona Duthion consulting company domiciliée à Londres, dans une tour de bureaux au bord de la Tamise, près de Big Ben. Nos recherches ont permis d’établir qu’une firme nommée Halona Consulting Group a, elle, été créée à Miami en 2005 par Caroline Duthion, la mère de Jean-Pierre. En garde à vue le 2 octobre 2023, le lobbyiste a reconnu qu’Halona (disposant aussi d’une adresse à Beyrouth et Genève), était une "coquille vide" qui lui permettait de donner une impression de sérieux et de professionnalisme.

Capture d’écran Facebook (effectuée le 13 février 2023) d’un post de la société Halona concernant ses bureaux à travers le monde. (Facebook - Halona)

L’homme d’affaires possède aussi quatre lignes de téléphone portable, dont une ouverte au nom de sa mère au printemps 2021, soit trois ans après son décès, ainsi que huit comptes bancaires. Lors d’une perquisition effectuée au domicile de Jean-Pierre Duthion, près d’Evreux en Normandie, les enquêteurs ont aussi découvert des documents calcinés dans un barbecue. Une partie était encore visible. On pouvait y lire  : “Jean-Pierre DUTHION, Media Consultant, Sodeco Square Bloc [Sodeco Square étant une tour de bureaux à Beyrouth, ndlr]. Total 75  000 euros, sommes à régler par virement”. À ceux qui l’interrogent, l’homme d’affaires explique alors qu’il a brûlé des documents en pensant qu’ils appartenaient à sa mère.

Un "spin doctor"

Parmi ses commanditaires directs, nous avons notamment identifié un Franco-Israélien, Jonathan-Simon Sellem, un natif de Paris qui réside désormais à Tel-Aviv. Il a viré 7 380 euros à Jean-Pierre Duthion entre mars 2020 et mai 2022 (soit sept transferts). Jean-Pierre Duthion le présente comme étant à l’origine des séquences diffusées sur les yachts des oligarques russes et les attraits du port de Douala, au Cameroun. Jonathan-Simon Sellem avait créé un site francophone proche de la droite nationaliste israélienne, JSS  News. En 2013, il s’est présenté aux élections législatives pour les Français de l’étranger dans la grande circonscription englobant Israël, la Grèce et la Turquie notamment, avec pour suppléante, la comédienne Véronique Genest. Il sera éliminé au premier tour. Il tentera plus tard de se présenter sous l’étiquette Renaissance, mais le mouvement présidentiel la lui refusera. Selon plusieurs de nos sources, il travaille notamment aujourd’hui pour le gouvernement du Cameroun. Sur son site internet professionnel, il se présente comme "spin doctor auprès de chefs d’État et de gouvernements". Il n’a pas donné suite à nos sollicitations.

Capture d’écran du site de Jonathan Simon Sellem (effectuée le 14 février 2024). (-)

Un proche des Frères Musulmans

Parmi les autres commanditaires de Jean Pierre Duthion, un relais du Qatar en France est apparu  : Nabil Ennasri, entendu par les enquêteurs du 2 au 4 octobre 2023. L’homme est né en 1981. Il est diplômé de Sciences Po Aix-en-Provence. C’est un proche des Frères Musulmans précise le grand reporter au Figaro, Georges Malbrunot, qui a écrit, avec Christian Chesnot plusieurs livres sur l’influence du Qatar en France. "L’Islam politique que préconise Nabil Ennasri est un Islam conservateur, explique-t-il. Il a été formé à l’Institut européen des sciences islamiques, près de Nevers, qui a été financé par Qatar Charity. C’est le fils spirituel de Tarik Ramadan en France."

Si Nabil Ennasri ne franchit jamais la ligne rouge dans ses livres ou ses interventions médiatiques, il se montre parfois moins nuancé sur les réseaux sociaux. Ainsi, le 28 mars 2012, après les tueries islamistes de Toulouse et Montauban, il publie ce texte qui met en doute la culpabilité de Mohamed Merah tué par la police six jours plus tôt  : "Pourquoi parle-t-on de Merah comme s’il avait effectivement été le responsable de tous ces meurtres  ?, peut-on lire. Que je sache, la justice n’a pas encore rendu son verdict  ? Comment expliquer l’incroyable incompétence du Raid qui a tout fait pour ne pas l’arrêter vivant  ? Pourquoi tout cela arrive un mois avant l’élection présidentielle  ?" Un an plus tard, alors qu’il rallie La manif pour tous, contre la loi instaurant le mariage pour tous, il écrit  :

Capture d’écran (faite le 13 février 2024) d’une publication Facebook de Nabil Ennasri datée du 24 avril 2013. (Facebook)

En garde à vue, Jean-Pierre Duthion présente Nabil Ennasri comme son "associé" entre 2018 et 2019. Entre les deux hommes, les rôles semblaient bien répartis. Nabil Ennasri était en relation avec le Qatar, notamment avec Ali Bin Fetais Al-Marri, l’ancien procureur général du pays. Et Jean-Pierre Duthion se chargeait d’approcher les relais d’opinion français. Jean-Pierre Duthion affirme avoir reçu 7 500 euros par mois de la part de Nabil Ennasri. Mais, peu à peu, les relations entre les deux hommes se seraient dégradées. Jean-Pierre Duthion lui reproche de s’être constitué un réseau grâce à lui, et de l’avoir ensuite contourné et écarté de ses affaires. Les contacts entre les deux semblent avoir cessé le 19 septembre 2022.

Le rôle trouble d’un député écologiste

Avant leur brouille, ils ont fréquenté un député écologiste, ancien socialiste puis macroniste : Hubert Julien-Laferrière. En garde à vue, Jean-Pierre Duthion affirme l’avoir présenté à Nabil Ennasri en 2020. Il est passé pour cela par un intermédiaire : un ancien conseiller ministériel. Ce dernier explique que Jean-Pierre Duthion souhaitait entrer en contact avec un député pour lui parler d’Afrique : "Je pense à un élu que je connais qui s’intéresse beaucoup aux droits de l’Homme et à la géopolitique : Hubert Julien-Laferrière, raconte l’ex-conseiller. Je lui donne son numéro. Et Jean-Pierre Duthion me rappelle un peu plus tard pour me dire que Hubert Julien-Laferrière est ok. Il me dit alors : 'Tu vois, c’est ça, un travail de lobbying. Ça mérite une rémunération. Je vais te faire un virement de 2 000 euros.'"

En 2021, Jean-Pierre Duthion et Nabil Ennasri demandent au député de prendre publiquement position contre les Émirats arabes unis, le grand rival régional du Qatar. L’ancien conseiller ministériel raconte à ce sujet : "Jean-Pierre Duthion me demande d’écrire une tribune qu’on ferait signer par des élus. J’écris un truc assez prudent. J’embarque quelques parlementaires de plusieurs partis. Et là, il me donne de l’argent, en espèces cette fois : 5 000 euros. C’est là que j’ai commencé à me poser des questions…" À l’issue de cette démarche, Hubert Julien-Laferrière publie en octobre 2021 une tribune avec 34 autres députés.

Le député Hubert Julien-Laferrière prend la parole lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, Paris, le 15 novembre 2022. (ARTHUR NICHOLAS ORCHARD / HANS LUCAS / AFP)

Jean-Pierre Duthion obtiendra aussi d’Hubert Julien-Laferrière qu’il fasse signer à 77 de ses collègues une lettre ouverte dénonçant le sort de personnalités d’opposition béninoise incarcérées. Les policiers retrouveront une copie du courrier collectif des députés dans l’ordinateur de Jean-Pierre Duthion. Lors des questions au gouvernement du 26 juillet 2022, Julien Hubert-Laferrière interroge même la ministre des Affaires étrangères sur ce sujet, alors qu’Emmanuel Macron est en visite officielle au Bénin. Selon les informations du Monde et de la Cellule investigation de Radio France, Jean-Pierre Duthion a désigné une lobbyiste marocaine, Rania Eddaqaq, comme étant la commanditaire de cette intervention. Cette dernière n’a pas répondu à nos sollicitations.

Un député rémunéré par le Qatar ?

Durant les années qui suivront, les relations entre Nabil Ennasri et le député Julien-Laferrière resteront soutenues. L’examen des fadettes du parlementaire révèle qu’entre le 25 mars 2022 et le 24 mars 2023, 94 appels ou SMS ont été passés entre les deux hommes. Mais leurs relations ne semblent pas s’être limitées à ces échanges. Plusieurs éléments laissent penser que le député était rémunéré par Nabil Ennasri. Selon les informations de la cellule investigation de Radio France et du Monde, Nabil Ennasri percevait chaque mois 30 000 euros d’une ambassade du Qatar et du Conseil national des droits de l’Homme du Qatar, une organisation basée à Doha. Une partie de cet argent aurait permis de payer Jean-Pierre Duthion et une autre, Hubert Julien-Laferrière. Le député aurait ainsi perçu 5 000 euros mensuels, ainsi que quelques primes de plusieurs centaines d'euros pendant près d’un an. Cette hypothèse est renforcée, notamment, par une note intitulée "Comptes", qui a été retrouvée dans le téléphone portable de Nabil Enassri. On peut y lire : "J’ai tout payé pour juin : H et JP." Les enquêteurs se demandent donc si "JP" n'est pas Jean-Pierre Duthion, et "H" Hubert Julien-Laferrière

Aujourd’hui, Nabil Ennasri est mis en examen pour abus de confiance, corruption et trafic d'influence d'agent public, blanchiment de fraude fiscale aggravée. Il a été placé en détention provisoire. Il a jusqu’ici gardé le silence et son avocat n’a pas souhaité s’exprimer. L'avocate du député Julien-Laferrière, maître Marie Dosé, nous a répondu par écrit, quelques heures après nos dernières révélations jeudi matin : "Il réfute avec force les accusations dont il est objet" mais "il tient à le faire dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et, à ce stade, nulle part ailleurs." Le député, qui indique jeudi 15 février "se retirer du groupe parlementaire des écologistes afin de préserver la sérénité du travail parlementaire de ses collègues", n’a pas été entendu par les enquêteurs à ce stade. Mais ses bureaux à l’Assemblée nationale ont été perquisitionnés.

Mieux encadrer le lobbying ?

Outre la procédure judiciaire en cours, Rachid M'Barki et Jean-Pierre Duthion encourent désormais des poursuites pour parjure. Pour la rapporteure (Renaissance) de la Commission d’enquête parlementaire consacrée aux ingérences étrangères, Constance Le Grip : "On peut avoir de très forts soupçons de faux témoignages de la part de ces deux messieurs qui avaient prêté serment. J’ai saisi la présidente de l'Assemblée et le bureau, habilités à porter plainte pour faux témoignage."

Constance Le Grip, qui est aussi membre de la délégation parlementaire au Renseignement, souhaite par ailleurs mieux encadrer la profession de lobbyiste. Avec ses collègues président des commissions des Lois et de la Défense, elle vient de déposer une proposition de loi en ce sens : "Nous appelons à ce qu’il y ait une obligation de déclaration et de transparence auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, par ces organismes lorsqu’ils travaillent avec une puissance étrangère, explique-t-elle. Il faut mettre cartes sur table, à l’instar de ce qui existe aux États-Unis (dispositif FARA), ou de ce que les parlementaires britanniques sont en train de mettre en place avec le National Security Act." Et preuve que le sujet inquiète les parlementaires, le Sénat vient de son côté d’installer sa propre Commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères.


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