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Syrie : l'opposition rejoint Genève pour le 2e jour des discussions

Des pourparlers sous l'égide de l'ONU ont débuté vendredi à Genève, en Suisse, pour tenter de mettre fin à la tragédie syrienne. Absent le premier jour, le principal groupe d'opposition va finalement envoyer une délégation.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (A Genève les pourparlers ont débuté vendredi autour de l'émissaire de l'ONU et des représentants de Damas, en l'absence de la coalition d'opposition. © MaxPPP)

L'opposition syrienne a décidé vendredi soir d'envoyer une délégation aux pourparlers de paix organisés sous l'égide de l'ONU à Genève, en Suisse. Depuis quatre jours, le Haut comité des négociations (HCN), une large coalition d'opposants politiques et de groupes armés syriens, était réunie à Ryad, en Arabie Saoudite. Et refusait de rejoindre les discussions à Genève. 

La coalition d'opposition va finalement envoyer "30 à 35 personnes " à Genève, a précisé l'un de ses responsables, vendredi soir. Le HCN avait jusqu'à présent refusé d'entamer les négociations tant que les bombardements de civils et le siège de localités se poursuivraient. Mais l'opposition précise que l'objectif est de s'entretenir avec l'émissaire de l'ONU, Staffan de Mistura, sans pour autant négocier avec les représentants du régime. 

Vendredi, au premier jour des pourparlers, Staffan de Mistura s'était donc retrouvé très seul avec les représentants de Damas, ainsi que quelques participants de la société civile qui ne représentent souvent qu’eux-mêmes. Même le principal parti kurde, en pointe sur le terrain n’avait pas été invité, les Turcs n’en voulaient pas.

Des avancées sur le plan humanitaire

Le boycott de l'opposition reposait sur des revendications de plusieurs semaines : l’arrêt des bombardements des zones civiles et la levée des blocus des villes assiégées. Des mesures prévues dans la résolution de l’ONU, soumise au vote des Russes... qui bombardent.

Le 12 janvier dernier, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait jugé comme "une nécessité absolue" la fin des bombardements des zones civiles par la Russie et la Syrie.

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