Syrie : la communauté internationale divisée sur le cas syrien
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Ce clan ne compte que deux pays, parmi les premiers à avoir réagi à l'attaque chimique présumée du 21 août : les Etats-Unis et la France.
Les deux nations semblaient prêtes à intervenir militairement fin août, avant que Barack Obama ne décide de demander l'aval du Congrès américain. Du coup, la France est suspendue à la décision de son allié. François Hollande a bien initié un débat à l'Assemblée nationale, mais celui-ci n'a pas fait l'objet d'un vote.
Le Sénat américain donnera son avis sur des frappes contre Damas mercredi, tandis que la chambre des Représentants ne devraient pas se prononcer avant la semaine prochaine. La volonté franco-américaine de punir Damas dépend désormais de cette consultation dont le verdict reste très incertain.
Ils veulent une "réponse forte " mais pas d'intervention militaire
Ce clan compte beaucoup de pays européens, avec notamment l'Angleterre de David Cameron, d'abord favorable à une intervention militaire avant d'être désavoué par son Parlement. Parmi les pays favorables à "une réponse forte " se trouvent également l'Allemagne, l'Espagne et de nombreux pays d'Europe de l'Est (Ukraine, Pologne, Lettonie, Estonie...).
La Turquie et l'Arabie Saoudite sont aussi de ceux qui pensent qu'une action contre Damas est nécessaire. Citons enfin la présence du Canada, de l'Australie et du Japon.
Ils sont contre
Deux grands pays dominent les contre : la Russie et la Chine, qui ont toujours affiché un soutien sans faille au régime de Bachar al-Assad. Ce sont eux qui bloquent le vote d'une résolution au Conseil de Sécurité des Nations unies.
Autre grand pays contre : l'Iran, soutien indéfectible du régime syrien, qui n'a pas hésité à défendre Damas et à menacer les Etats-Unis si celles-ci se décidaient à agir.
Enfin, à noter qu'un grand nombre de pays d'Amérique latine - Cuba, Venezuela, Equateur, Brésil, Bolovie, Argentine - ont également fait part de leur désaccord face à des frappes contre Damas.
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