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Syrie : la vieille ville de Homs évacuée

Selon l'accord signé dimanche avec le régime, plus de 2.000 combattants et civils, retranchés depuis des mois, doivent quitter les lieux. En contrepartie, les insurgés doivent desserrer leur siège sur deux villes du nord du pays, Noubl et Al Zahraa
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Yazan Homsy Reuters)

Une nouvelle évacuation à Homs. La dernière logiquement : à la fin de la journée, la vieille ville assiégée depuis deux ans sera vidée de ses habitants. Ce sont quelque 2.250 personnes, insurgés, civils, blessés, qui sont concernées par l'accord signé dimanche dernier avec le régime.

Selon cet accord, en contrepartie de l'évacuation, les insurgés ont accepté de libérer 70 prisonniers libanais et iraniens, détenus par des islamistes à Alep, et de permettre à l'aide humanitaire d'entrer dans deux villages chiites favorables au régime, dans la présence d'Alep, Noubl et Al Zahraa.

Les premiers bus ont quitté Homs dans la matinée. Direction Dar al-Kabira, une ville rebelle située à une vingtaine de kilomètres plus au nord. Homs, surnommée "capitale de la révolution", a vécu.

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